Festilasai 2013... toujours sans fausse note
Baptisé Festilasai, de l’association de deux noms « Festival » et « Lasai » (tranquille en basque), il résume l’état d’esprit de l’événement. Huit années après, il reste intact et… sans fausse note ! C’est une manifestation menée par des bénévoles et par des potes pour le plaisir de faire un bel événement, de partager une aventure et faire parler de la ville. La convivialité et l'accessibilité restent les maitres mots. Un festival qui se veut ouvert à tous. Pour en parler, je suis allé à la rencontre de Malvina Hubert attachée de presse.
APP : Malvina, prête pour cette 8ème édition de Festilasai ?
MH : C’est la dernière ligne droite. Tous les aspects techniques et artistiques sont bouclés. La priorité est à la communication. Les bénévoles, de plus en plus nombreux et on les remercie, partent à l’aventure « collage affiches ». Tout le monde doit savoir que ce « petit » festival biarrot est prêt à accueillir un grand nombre de visiteurs. Alors aucun panneau et rond-point ne passera à côté d’une ré-décoration plumesque à nos affiches du « Choubou », mi chouette, mi hibou.
APP : Comment définirais-tu l’esprit et la ligne artistique de ce festival d’un jour ?
MH : Lasai !!! Nous souhaitons que le public et les bénévoles passent ce moment « tranquille ». Pensons aux barbecues d’été avec une bande de potes, du bon son et de l’animation. Le Dirty South Family, collectif des Dj locaux qui enflamment le Sud-ouest, viendra animer la compétition de skate qui commencera à 18h avec 1 000 € à la clef pour le gagnant du « mini rampe ». Le festival pense « art » aussi, en invitant les artistes locaux à performer en live. Cette année nous avons la chance de présenter les ateliers des Artistes de la Milady et Delwood. Festilasai souhaite partager son esprit de fête, mais pas sans prévention. Des bouchons d’oreilles sont à disposition à l’entrée du festival, un stand de Médecins du Monde sera au service public. Sans oublier notre partenaire Captain Scoot qui vous reconduira chez vous gratuitement, car « Celui qui boit, c’est celui qui ne conduit pas »
APP : Voudrais-tu, en quelques mots, nous parler de la programmation 2013 ?
MH : Le Festival pérenne sa volonté de mixité artistique. Nous accueillons des groupes locaux, nationaux voir internationaux et de styles complètement différents. A l’affiche cette année, le groupe local If Renaud was a punk, un hommage à Renaud façon punk rock, Smokey Joe and The Kid, une combinaison dangereusement efficace de Hip Hop, d’Electro et de swing que n’aurait renié ni 2Pac, ni Al Capone et Le Catcheur, la Pute et le Dealer, mixture énergétique mêlant riff de guitares et rythmes digitaux électro. Brice Morin le président du festival met en avant le prix du festival 10 € pour une soirée de folie. Quelle que soit la programmation, le prix ne change pas. Ces dernières années ont été dures à cause de la pluie, heureusement que l’Atabal nous a accueilli. Notre but est de privilégier la qualité à un prix accessible à tous.
APP : Comment ce festival est-il financé ?
MH : Il s’autofinance principalement. Et d’une petite contribution de la Mairie, mais c’est le public qui fait vivre ce festival et nous le remercions vivement. Sans oublier les services techniques de la ville qui nous aident chaque année. Alors rendez-vous le samedi 3 août à 18h pour partager un grand moment « Choubouesque ! »
Festilasai - 3 août dès 18h - Biarritz
Tarif unique : 10 €
Informations : festilasai.blogspot.fr et sur facebook/festi.lasai
Article paru dans 'la Semaine du Pays Basque' du 26 juillet au 1er aout 2013.