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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 19:49

Sir John

On le regarde avec les oreilles !

 

Image1-copie-1.jpgOlivier Sir John est un agent très spécial au service des gags excentriques, mais un virtuose du visuel et du bruitage. Son one man show burlesque et complètement louftingue peut s’enorgueillir d’être dans la lignée d’un Mister Bean ou d’un Jim Carrey. Une sacrée performance de comédien au talent fou. Il faut le voir pour le croire. Alors rendez-vous à la Luna Negra du 6 au 9 mars à 20h30 pour une bonne heure d’un pur divertissement et le regarder avec les oreilles. Entretien avec l’agent très spécial de sa gracieuse Majesté bruitage.

 

APP : Mais qui est l’étrange Olivier Sir John ?

OSJ : Je suis un agent secret qui se promène sur scène depuis plus de dix ans ! Lorsque j’ai débarqué à Paris en 2001, j’ai imaginé ce personnage avec Marie-Eva Penaranda (co-auteur et metteur en scène). Nous voulions faire un spectacle original, alors nous avons pensé qu’avec lui, il n’y aurait ni texte, ni décor, ni accessoires ! Que du visuel et du bruitage. Un trimestre plus tard, je l’interprétais au Point Virgule, où je suis resté pensionnaire pendant deux ans et demi.

APP : Comment fait-on pour passer du métier de dessinateur à celui de bruiteur ? Un peu insolite non ?

OSJ : En vérité, après les Beaux Arts, j’ai fait des études d’acteur. Le bruitage, c’est une corde à mon arc que j’utilise particulièrement pour « Sir John is back », ma comédie visuelle. Ma passion pour le théâtre l’a emportée sur celle du dessin, et ce, depuis ma plus tendre enfance.

APP : D’autres cordes également puisque tu es également scénographe, auteur, musicien et directeur du Théâtre du Pont-Tournant ?

OSJ : Ce lieu fut un grand bonheur de le faire naître avec mes deux amis Stéphane Alvarez et Carole Pierret, à Bordeaux en 1998. Une aventure extraordinaire : une troupe qui avait cette envie commune d’ouvrir un lieu de spectacles. L’avantage d’avoir un espace comme celui-ci, c’est qu’on avait entre les mains un véritable laboratoire de recherches. Nous avons très rapidement mélangé les modes d’expression, pour explorer et découvrir un monde toujours sans limite : l’art scénique. Aujourd’hui, le Théâtre du Pont-Tournant est devenu un lieu incontournable de la scène bordelaise qui a eu le plaisir et le privilège d’accueillir Jean-Claude Dreyfus, Pierre Etaix, Jacques Veber et Philippe Caubère.

APP : Et si tu nous touchais quelques mots sur ta comédie visuelle et bruitée « Sir John is back » que tu interprèteras à la Luna Negra du 6 au 9 mars ?

OSJ : C’est une parodie d’aventure et d’action, inspirée des films d’espionnage. Une comédie qui raconte l’histoire d’un agent secret (pas très futé) qui doit sauver le monde en désamorçant une … bombe atomique sur la Lune ! Tout un programme explosif ! (rires). Ce spectacle a une particularité : jouer avec l’imaginaire du spectateur, car c’est lui qui se représente dans l’esprit, le décor et tout le reste. Au final, j’ai l’adhésion de tous, du plus grand au plus petit qui suit l’aventure de ce personnage d’agent secret complètement déjanté.

APP : Comment s’est construite la mise en scène pour ce genre de spectacle et qui la faite ?

OSJ : Au départ, il y a une idée écrite sur papier, même si on croit qu’un scénario est bien ficelé et qu’on a pensé à tout, il reste tout de même une chose imprévisible : le passage sur scène. Mais j’adore improviser. Le travail de la mise en scène et d’ajustement, je le dois à Marie-Eva Penaranda, qui au fil des répétitions, a su garder le meilleur de moi sur scène.

APP : Cela fait vingt ans que tu es comédien. Quel regard portes-tu sur la nouvelle génération ?

OSJ : Curieux et intéressé. Je serais incapable de faire du « Stand Up ». Je trouve qu’il y a une belle relève dans cette nouvelle génération, comme Eléonore Bauer, une comédienne fabuleuse qui est une digne héritière de Sylvie Joly. J’ai eu un véritable coup de cœur pour ses deux spectacles « Eléonore Bauer envoie du lourd » et « Ma sœur est un boulet ».

APP : Avant de nous séparer, je voudrais savoir si tu vas encore promener cet agent très spécial ? Et quels sont tes projets pour 2013/2014 ?

OSJ : J’ai la chance d’être demandé de faire le fou un peu partout, alors j’en profite (rires). « Sir John is back » est en tournée tant en France qu’à l’étranger. J’ai envie de lui créer une suite. Actuellement je suis en écriture avec l’humoriste, acteur et producteur de télévision, le québécois, Michel Courtemanche. (Un pro de l’improvisation. Même s’il est inconnu des plus jeunes d’aujourd’hui, il reste néanmoins une légende du rire aux mimiques grandioses et c’est une référence internationale). J’apprécie son travail. Il assurera également la mise en scène. Crois-moi, ma mission est loin d’être terminée ! (rires).

 

Olivier Sir John dans « Sir John is back » - du 6 au 9 mars – Luna Negra Bayonne

Tarifs : 15, 12 et 8€

Réservations : 05 59 25 78 05 et www.lunanegra.fr

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 1er au 7 mars 2013.

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4 mars 2013 1 04 /03 /mars /2013 19:43

Luis Mariano : revivez la légende

Ambiance ibérique qui réchauffe les cœurs.

 

235704.jpgLe journaliste, écrivain et homme de télé, Henry-Jean Servat, racontera les moments forts de la vie d’un prince de l’opérette entré dans la légende : Luis Mariano. Un rendez-vous donné sur la scène de la Gare du Midi, dimanche 3 mars à 15h30 aux quatre ténors talentueux et dotés d’une voix sans pareille, gorgée de soleil et qui réinsufflent une âme authentique à des chansons et des opérettes immortelles : Nicolas Gambotti, Mathieu Sempere, Juan Carlos Echevery et Marc Larcher. Ils seront accompagnés par les onze musiciens du « Richard Gardet Orchestra » et entourés par le ballet andalou Antonio Triana. Avec Luis Mariano revivez la légende, c’est le conte de fée qui existe toujours, même après quarante ans après la disparition de l’artiste qui repose au petit cimetière d’Arcangues. L’ensemble du spectacle mêlera anecdotes, récits et histoires, le tout en chansons, danse et musique, menés tambour battant ! Et qui ravira le cœur des aficionados et des néophytes de l’opérette. Et peut-être reprendrez-vous en cœur, « L’Amour est un bouquet de violettes », « La Belle de Cadix », ou le « Chanteur de Mexico », en passant par « Rossignol de mes amours », et émus en écoutant « Maman, tu es la plus belle du monde ». Des chansons entrées à tout jamais dans le cœur du public. Un spectacle de 2h15 (avec entracte) qui fera revivre les grands moments d’une carrière exceptionnelle d’un artiste dont l’empreinte ineffaçable est à tout jamais ancrée dans le cœur du public et dans l’histoire de l’opérette. Une ambiance ibérique qui ne manquera pas de réchauffer les cœurs, et les corps saisis par le froid hivernal. Chica ! Chica ! Chic ! Ay ! Ay ! Ay !

 

Luis Mariano, revivez la légende – 3 mars à 15h30 – Gare du Midi Biarritz

Tarifs : de 34 à 48€

Réservations : 05 59 22 44 66  ou www.entractes-organisations.com

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 1er au 7 mars 2013.

gareBiarritz-e751c

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26 février 2013 2 26 /02 /février /2013 15:04

Alicia Snicker vous présente des extraits du concert de Baptiste Daleman feat Anatole Schoeffler au Caveau des Augustins à Bayonne le 23 février 2013...


BAPTISTE DALEMAN CAVEAU 2013 SPECIAL par poesieduster64
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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 17:38

Anagallis : que le swing soit avec vous !

 

Anagallis-Quintet-copie-1.jpgLe 1er mars à 21h au Caveau des Augustins, le Quintet Anagallis offrira un univers musical « swingant » et un son des plus originaux, aux accents manouches, latino, afro et pop, portée par la voix de Sapphô Marlhiac qui fera revivre la musique et le chant inoubliables de l’ère du swing. Très à l’aise, la chanteuse à la voix ravageuse, embrasera le public présent. Une nature incendiaire qui a hérité des « grandes anciennes » du balancement rythmique, vivant et souple, de la musique de jazz.

Entretien avec Laurent Meyer et Sapphô Marlhiac

 

APP : Bonjour Laurent. Je voudrais savoir comment s’est formé le Quintet Anagallis… Et puis une présentation de toi et de tes musiciens qui t’accompagneront sur scène…

LM : Anagallis est le fruit d’une rencontre ou plutôt d’une retrouvaille. Treize années de Mystère Trio, Cyril Salvagnac avait envie de multiplier les expériences, et il y a trois ans, il a retravaillé la création avec des mots. Tout naturellement il reprend contact avec la parolière et talentueuse chanteuse Sapphô Marlhiac qu’il connait bien. Tout s’est enchaîné pour le meilleur des mondes. Tous deux décident de réunir la même équipe qui entame un travail de composition avec une version plus électrique. Plus tard, la version définitive très acoustique prend forme avec les instruments comme le clavier Rhodes de Xavier Faro, la contrebasse de Fabrice Camboulive, la guitare manouche de Cyril Salvagnac, Sapphô Marlhiac au chant, et moi-même à la Tipijâze et percussion.

APP : Qu’est-ce qui caractérise l’univers musical du Quintet Anagallis ?

LM : L’univers très swing et les capacités vocales de Sapphô dans un registre mélodique alternant douceur et intervalles acrobatiques. Les rythmiques aux sonorités multiples sont plus modernes, harmonies plus ouvertes, plus pop. Rapidement, les couleurs latines et afro jazz viennent se mêler à l’histoire, les textes s’ouvrent sur le monde, parlent des hommes, de leurs travers, parfois de façon ironique.

APP : Quelques mots sur la couleur musicale pour le concert du 1er mars au Caveau des Augustins ?

LM : Des facettes swing, pop et world. Sapphô respire les mélodies, se nourrit d’harmonies pour donner le meilleur d’elle-même. Elle possède une belle présence scénique qui surprend.

APP : Si tu me parlais du nouvel album « Au début » sorti dans les bacs le 18 février dernier…

LM : C’est un road movie musical, qui mêle swing et pop. Il y a de l’énergie et la fusion des sons organiques de guitare manouche, de contrebasse et de Tipijâze, avec ceux très seventies du clavier Rodes. Le tout dans une belle harmonie qui accompagne la voix de Sapphô. Des textes drôles, ou engagés, mais toujours empreints de poésie. Réaliste, léger avec « Je l’aime » où l’on apprend que la chanteuse parle de son lit, du swing avec « Nyctalope » une vision différente du monde de la nuit, « C’est un bon jour » invite la bossa sur le périph un joyeux lundi. « Dogma » une introduction flamenco qui dénonce la condition des femmes afghanes, « Wall Street », traders et pouvoir de l’argent dans un rock bien balancé, maladie et les pseudo guérisseurs avec « Marabout » sur fond de reggae dub façon Gainsbourg. La route défile, à chaque virage un nouveau paysage musical s’invite : un swing haletant fait place à une balade aux couleurs latines, parfois arabo-andalouses. On ne compte plus les km et l’on écoute une bossa placidement sur le périph, ou on décide d’aller faire une virée pour une soirée rock en live.

 

APP : Qui est Sapphô Marlhiac, Mademoiselle Swing ? J’aimerais connaître ta définition du swing ainsi que tes inspirations lorsque tu écris…

SM : De formation de comédienne, j’ai chanté dans le cadre théâtral, comme choriste et soliste. Quelquefois les musiciens me proposent un thème et je me laisse guider par ma première émotion, sensation, une atmosphère rythmique et harmonique. Je cherche ensuite à raconter une histoire, créer un personnage. S’il y a un texte préexistant je fais adapter une musique. Les textes sont inspirés de ce que je vis, j’observe, ce qui me touche, comme les histoires d’amour, la condition des femmes, du quotidien. Des choses universelles que je retranscris sous forme poétique ou en simples images, et je travaille, chose bizarre, avec trois dictionnaires ouverts (rires). J’aime beaucoup la phrase de Lao Tseu qui dit que : « le pesant est la racine du léger ». Je trouve que cela s’applique assez à ma vision du swing. Un bon ancrage qui encourage les plus belles envolées.

 

APP : Avant de nous séparer Laurent, trois raisons pour venir écouter le concert…

LM : L’album c’est bien, mais un concert en live, c’est encore mieux. Il y a la magie de l’instant, et de l’énergie sur scène ! C’est la première fois que nous nous produisons à Bayonne, alors il faut que vous puissiez dire : Anagallis, j’y étais et je ne l’ai pas regretté ! (rires).

 

La Luna Negra présente Quintet Anagallis – 1er mars à 21h – Caveau des Augustins Bayonne  logo luna

Tarifs : 12 et 8€

Réservations : 05 59 25 78 05 et www.lunanegra.fr

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 22 au 28 février 2013.

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 16:38

Une semaine … pas plus

Un pur divertissement.

 

UNESEMAINE-21-300x166.jpgL’auteur qui a le vent en poupe actuellement, c’est bien Clément Michel à qui l’on doit Le Carton, Début de Soirée, et le Grand Bain, et qui s’attribue, noblesse oblige, un rôle dans sa comédie « Une semaine… pas plus », présentée sur la scène de la Gare du Midi à Biarritz le 28 février à 20h30.

Un pur divertissement pendant 1h30, dans une mise en scène fringante, précise et enlevée d’Arthur Jugnot et David Roussell, qui ont su habilement convertir l’étiquette comique habituelle. Comme dans un bon vaudeville, on laissera aux spectateurs, amateurs du genre, les multiples et étonnants « coups de théâtre ». On rit franchement et de bon cœur pour ce théâtre que le grand Guitry ne renierait pas.

L’histoire :

Paul fait croire à Sophie que son meilleur ami Martin, qui vient de perdre sa mère, va venir s’installer quelques temps chez eux. Il veut en réalité la quitter, pensant que ce ménage à trois fera exploser leur couple. Pris au piège, Martin accepte. Mais pour une semaine… pas plus ! Il fallait juste trois comédiens crédibles, aptes à garder imperturbablement leur ligne sans jamais empiéter sur celle de l’autre, c’est-à-dire qui, comme des bluesmen, ils engendreraient ensemble une partition rationnelle et savoureuse. Une vraie comédie de boulevard, aérienne, appuyée et intelligente. Le thème du couple en crise fait toujours la part belle et les beaux jours de la scène théâtrale. Une semaine… pas plus, on y manie à la perfection… la mauvaise foi ! Précipitez-vous, vous ne le regretterez pas !

 

Une semaine… pas plus – Gare du Midi Biarritz – 28 février à 20h30   gareBiarritz-e751c

Tarifs : de 34 à 48€

Réservations : 05 59 22 44 66 ou www.entractes-organisations.com

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 22 au 28 février 2013.


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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 16:06

Synchronicity : fragments d’une vie.

 

synchronicity.jpgLa dernière création de Carolyn Carlson « Synchronicity » est un ballet de l’accident, des parcours ou fragments d’une vie. De ces hasards qui, mit bout à bout, façonnent le cours d’une existence. Entrelaçant la grâce des corps à la force de l’image, la chorégraphe propose une nouvelle fois une œuvre magnifique et fragmentaire sur la Scène Nationale Théâtre de Bayonne les 23 et 27 février à 15h et 17h. On y voit évoluer des corps qui vibrent, qui se jettent, qui soufflent et qui respirent. Et projection sur grand écran, des enchaînements au ralenti qui leur écho, et qui évoquent le départ, l’amour ou la folie. Habitée d’une philosophie bouddhiste, la chorégraphe a un style unique de la danse contemporaine, reflet de l’art moderne de notre époque. Ses créations originales la rendent vite célèbre par cette fraîcheur qu’elle apporte à la danse. Une chorégraphe qui laisse son empreinte tant sur la scène française qu’européenne et mondiale. Avec son expérience sensorielle unique en son genre, elle crée, enseigne et performe avec une poésie qui fusionne aux corps des danseurs. Chacune de ses œuvres électrise le public comme personne, apportant une belle maîtrise à chaque mouvement, et qui fait se mouvoir avec une sensualité et une grâce parfaites. Toutes les émotions se dévoilent dans sa gestuelle. L’ancienne étoile a fait appel à des danseurs chevronnés, leur laissant une grande liberté d’expression selon leur propre sensibilité et leurs expériences. On ne peut que souhaite à « Synchonicity » et à « Tigers in the tea house » une fort belle destinée.

 

APP : Hello chère Carolyn Carlson. Qu’espérez-vous de votre pièce chorégraphique « Synchronicity » créée au printemps 2012 ? -Un ballet qui se veut éphémère, entre le réel et le rêve, que vous présenterez sur la scène du Théâtre de Bayonne les 25 et 26 février-  Qu’attendez-vous de vos interprètes ?

CC : « Synchronicity » est inspirée de Jung. Elle évoque les coïncidences particulières qui marquent un bouleversement décisif dans une vie. Ma rencontre avec Alwin Nikolaïs en est une par exemple. J’ai demandé aux danseurs de penser à un évènement qui avait marqué pour eux un tournant décisif. Ils se sont appropriés le thème et ont improvisé dessus. Une singularité qui resurgit énormément dans la pièce.

APP : Comment définiriez-vous cette œuvre dansée sur des musiques de Léonard Cohen et Bruce Springsteen ? Est-ce une poésie visuelle ? Quelles sont les émotions dégagées ? Que dire de votre re-création « Tigers in the tea house » ?

CC : Je conçois toutes mes pièces comme des poésies visuelles, qui sont des tableaux peints dans l’espace. Quand j’ai créé « Synchronicity », j’y ai incorporé bien sûr mes propres émotions, et celles des interprètes également. Mais une fois la pièce créée elle appartient au public. Chacun aura son propre ressenti en la voyant, chaque personne y verra quelque chose de différent, selon son vécu. « Tigers in the tea house » est une œuvre qui représente le parfait aboutissement de ma passion pour les cultures d’Orient et le bouddhisme zen. Un poème visuel d’une beauté graphique saisissante qui alterne méditation et fulgurances. La maîtrise du mouvement dans l’espace et le temps confère à cette pièce dansée, calme et puissance. Les tigres sont de retour, à la recherche du geste absolu et pour notre plus grand bonheur.

carlson.jpgAPP : Que diriez-vous au public pour qu’il vienne voir votre spectacle ?

CC : D’être assez curieux et ouvert pour tenter l’expérience !

APP : Que peut-on vous souhaiter pour 2013 ?

CC : Je souhaite d’une manière générale que les consciences évoluent pour que chacun ait plus de compassion pour l’humanité.

 

Carolyn Carlson et le Centre Chorégraphique National Roubaix Nord-Pas-de-Calais présentent : « Synchronicity » et « Tigers in the tea house » - 25 et 26 février à 20h30 – Théâtre de Bayonne

Tarifs : 30, 27 et 20€

Réservations : 05 59 59 07 27 et www.snbsa.fr

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 22 au 28 février 2013.   

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24 février 2013 7 24 /02 /février /2013 14:45

Magnifique face à face avec la danse.

 

"Regards Croisés" – Les 26, 27 et 28 février, Malandain Ballet Biarritz accueille « Regard Croisés » pour sa deuxième édition.

 

p011_ph02.jpgCette année, deux compagnies Olatz Andres et Leire Ituarte, originaires de Bilbao sont invitées et seront accueillies par le Laboratoire Chorégraphique de Recherches sans frontières, de Malandain Ballet Biarritz, Ballet T et la Fundiciόn de Bilbao. A l’occasion de ces trois jours, spectacles, répétitions publiques, projections, ateliers, seront proposés. Place donc à la deuxième édition de Regards Croisés. Et avec lui, son lot de découvertes et de rencontres. Bref, un festival qui propose une programmation toujours plus étoffée et éclectique, dans l’international comme dans l’ancrage territorial.

 

Mardi 26 février :

 

·         19h Répétitions publiques Grand Studio – Gare du Midi – Cie Olatz de Andrés, Bilbao et Cie Mizel Théret Biarritz. Entrée libre sur réservation.

·        20h Atelier Grand Studio – Gare du Midi – Cie Olatz de Andrés pour les membres du Laboratoire de recherches chorégraphiques sans frontière et la Cie Traversée-Johanna Etcheverry.

 

Mercredi 27 février :

 

·         18h Atelier Grand Studio – Gare du Midi – Cie Leire Ituarte. Les élèves de Sandra Marty et l’INSA.

·      20h30 Représentation Théâtre du Colisée – Cie Olaz de Andrés – Privola. La représentation sera suivie d’un échange avec les artistes.

 

Jeudi 28 février :

 

·         18h Projection Médiathèque de Biarritz. Projection du documentaire de Caroline de Otero et Catherine Guillaud sur la création de Oroitzen Naiz… je me souviens de Mizel Théret. Entrée libre sur réservation.

·         20h30 Représentation au Colisée de Aleph par la Cie Leire Ituarte. La représentation sera suivie d’un échange avec les artistes. Leire Ituarte propose une vision personnelle du mythe de Aleph avec une écriture chorégraphique minimaliste qui trouve ses racines dans la danse hip hop. Un voyage virtuel et solitaire, une simulation d’individus, de rencontres, de réalité, de labyrinthes et de miroirs qui se dédoublent.

 

curieux.jpgTrois jours ouverts au public avec des ouvertures chorégraphiques, des rencontres avec les artistes, des répétitions publiques, des soirées partagées sous des formes chorégraphiques courtes et des actions artistiques en direction du public amateur et féru.

Ces « regards croisés » d’artistes aux frontières de différentes conceptions artistiques permettent de traverser des différents espaces de création d’essais, et d’expansions. Les projets multiples forment un lieu continu de recherches de traditions et artistiques. C’est à travers la relation spectateurs-danse et de la manière la plus large que le public, face à ce qu’il voit, est captivé par l’intériorité de la gestuelle chorégraphique.

Ces trois jours de « Regards Croisés » viennent sur l’apport novateur et révolutionnaire dans le domaine longtemps compartimenté de la danse. « Regards Croisés » est un évènement de danse transfrontalier, dans le but d’échanger sur la pratique de la danse de Biarritz à Bilbao.

 

Plein tarif 2 spectacles : 20€

Plein tarif 1 spectacle   : 12€

Réservation Office du Tourisme de Biarritz : 05 59 22 44 66  ou www.biarritz.fr

Renseignements : Malandain Ballet Biarritz au 05 59 24 67 19.

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 22 au 28 février 2013. concupiscents.jpg


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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 22:51

Cité : de l’enfance à l’âge adulte.

 

 CITE.jpgVoilà vingt ans que Marina Montefusco et sa Cie Le Clan des Songes enrichissent un théâtre d’images fortes et fictives, dont l’âme principale est la marionnette. Ses spectacles sont destinés aux jeunes enfants, mais fort appréciés par les adultes. L’amoureuse du théâtre « d’effigie » proposera le 3ème volet de sa trilogie, « Cité », installant ses figurines animées sur la scène du Théâtre de Bayonne les 23 et 27 février à 15h et 17h pour une fantaisie sur le thème de l’univers urbain, une formidable palette de formes, de lignes, de couleurs et de lumières pour une déambulation imaginaire. Femme orchestre, elle écrit, met en scène et construit des spectacles dans un langage sensible, atteignant le spectateur au-delà des mots et de l’esprit. Avec ses marionnettes, elle fait en sorte que les cœurs s’éprennent naïvement et que les enfants écarquillent leurs yeux émerveillés et étonnés, arrêtant gestes et bruits pour les instants merveilleux qu’ils vivent. « Cité » est une fantaisie sur le thème de la vie, inspirée par l’univers pictural du peintre new-yorkais Evsa Model, oubliée au croisement des constructivistes russes et hollandais, émigrés à New-York en 1938. Le théâtre de marionnettes jouit d’un mystère qui nous dépasse, qui est plus fort que nous, mais qui adoucit la vie humaine. Il permet de passer du monde de l’enfance au monde de l’adulte, telle une passerelle que l’on peut emprunter autant qu’on le souhaite. « Cité », une nouvelle dimension qui s’inscrit naturellement dans la communication et la création. Un langage très épuré entre l’abstrait et le figuratif.

 

Cité – 23 et 27 février à 15h et 17h – Théâtre de Bayonne   2D7D2AC6-531E-45BD-B225-48AA9717A9CC[3]

Tarifs : ?

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 15 au 21 février 2013.


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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 22:40

Eugène Oneguine : une histoire d’amour mal synchronisée.

 

EUGENE-ONEGUINE.jpgCGR de Bayonne et Tarnos et Côté Diffusion vous présentent Eugène Oneguine de Tchaïkovski, en direct du Royal Opera House de Londres dès 20h. Le compositeur nous livre son chef d’œuvre d’une grande subtilité psychologique, mettant en relief une géniale inspiration musicale. Un opéra empreint de fatalité et de rendez-vous manqués avec le destin, alors que le bonheur semblait à portée de main. Une histoire d’amour mal synchronisée. Toute la trame de l’œuvre que Tchaïkovski puisa chez Pouchkine transpose ses propres impasses sentimentales. Une réussite dans ces scènes lyriques, l’engourdissement, mêlé d’une soudaine ivresse, d’une bourgeoisie terrienne en fin de course, doublés des intimes tourments du compositeur. Les passions qui traversent et transpercent les personnages sont pareilles aux grands vents froids qui balaient la steppe sibérienne rendant les cœurs très froids. Un côté intimiste par son caractère nettement introspectif, Eugène Oneguine consacre une place à part dans l’imaginaire et la culture russe. Orchestre dirigé par Robin Ticciati, avec les Chœur et Orchestre du Royal Opera House de Londres. La richesse de cette version est servie par des chanteurs dont la prestation scénique et vocale atteint des niveaux rares, et la marque d’une excellente musicalité.

 

Eugène Oneguine – CGR Bayonne et Tarnos   logo cgr

Tarifs : 20€

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 15 au 21 février 2013.


 

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16 février 2013 6 16 /02 /février /2013 21:44

David Cairol : une belle signature musicale.

 

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Copyright fredprat.com

 

Le premier album « Initiales » du chanteur David Cairol va être dévoilé en avant-première, le 22 février à 20h30 aux Ecuries de Baroja à Anglet, avant sa sortie nationale prévue le 18 mars. On découvrira son talent exposé comme un étendard reconnu du reggae jamaïcain, mais qui surfe aussi sur un mélange de styles. Découvrez l’interview d’un artiste qui nous offre une belle signature musicale !

 

APP : Comment vas-tu David ? 2013 marque combien d’années sur la scène du reggae français ?

DC : Je vais plutôt bien et heureux d’en parler avec toi. Ce début de nouvelle année s’annonce pour moi comme la concrétisation d’un gigantesque travail en studio et sur scène, avec quelques variations, comme les doutes, les espérances, les déceptions, les joies, mais pour une finalité où je retiens la naissance de mon premier album « Initiales ». Et heureux d’être toujours soudé avec mon équipe de musiciens qui a toujours cru en moi, sans oublier ma famille, mes amis et le public qui me suit et qui attendait avec impatience, la naissance du bébé ! (rires). 2013, c’est également un anniversaire, car cela fait dix ans que j’ai fait mes premiers pas sur scène.

Mais je ne me sens pas appartenir à la scène du « reggae français » et je n’ai pas l’impression, même si je joue certains titres purement « reggae », je dirais que ma musique est un mélange de styles, où chacun se retrouve à sa façon, selon sa sensibilité.

APP : Alors justement parlons de ce premier album qui sortira en mars de cette année… Je voudrais que tu en dises plus pour nos lecteurs. Et puis connaître ton meilleur souvenir durant l’enregistrement…

DC : Cet album est un arc-en-ciel de toutes mes influences et inspirations musicales, un melting-pot de différents styles de musique que j’aime le plus, à la fois jouer et écouter. J’ai vraiment essayé de ne pas m’asseoir sur une manière de composer et d’arranger, mais vraiment de m’écouter. Des titres « très reggae », d’autres qui tendent plus vers la soul, folk ou l’afro beat. Certains y trouveront des atmosphères jazzy, blues… Certains diront qu’il y a de l’énergie rock. Quant au souvenir, c’est celui où j’enregistrais à Grenoble avec Natty et certains musiciens du groupe « Sinsemilia ». Je pense au titre « Distille », qui a pour moi la super énergie. Je travaillais à huis clos, jour et nuit, c’était épuisant, mais je garde des images telles que le partage des sourires et des sons plein la tête.

APP : Présente-nous les musiciens qui seront à tes côtés pour le concert du 22 février aux Ecuries de Baroja…

DC : Il y aura Xabi Mallet à la basse, chœur et beat box, Jérôme Martineau à la batterie, clavier et chœur, Paul Vernheres à la guitare et Fred Faure aux percussions, clavier et chœur.

APP : Que penses-tu du reggae français actuel ? Selon toi, cette musique se démocratise-t-elle plus qu’avant ?

DC : Pour être franc, je n’écoute pas le reggae français, mais celui jamaïcain ou étranger. Les derniers artistes qui m’ont influencé : Damian Marley et l’italien Alborosie. Je te dirais que j’écoute diverses musiques. Je te citerais Bob Marley qui disait : « Le reggae ne fera que grossir, grossir et grossir jusqu’à toucher les bonnes personnes ». Je pense que 35 ans en arrière, il avait prédit la chose, et la popularité du reggae n’a fait que grandir, cette musique touche toutes les classes, toutes les sensibilités, tous les âges. Et que partout dans le monde, on trouvera toujours un badge, on verra toujours une affiche, un tee-shirt à l’effigie de Marley ou du reggae. C’est une musique qui rassemble de plus en plus.

APP : Et l’actualité de David en 2013 ?

DC : Avant tout, le concert d’avant-première de mon album aux Ecuries de Baroja  le 22 février. Puis la tournée, en Bretagne du 15 au 24 mars. Le 21 mars, je fête la sortie du CD au Zèbre de Belleville (Paris). Puis en Rhône-Alpes en avril. Une première partie de Flavia Coelho aux Bourdaines (Seignosse) le 4 mai. J’espère faire quelques festivals cet été, dont quelques dates sont arrêtées… Affaire à suivre et qu’on me suive ! (rires). Permets-moi un peu de pub, pour plus d’infos et suivre mon actu, retrouvez-moi sur www.facebook.com/davidcairol.officiel et également sur www.davidcairol.com .

 

David Cairol – « Initiales » - 22 février à 20h30 aux Ecuries de Baroja Anglet baroja

Tarifs : Prévente : 6.70€ Plein tarif : 8.70€ Sur place : 10 et 8€

Réservations : 05 59 58 35 60

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 15 au 21 février 2013.


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L'ECRITURE... MA PASSION

alain-pierre pereira

 

Ma profession de journaliste culturel me permet de faire de belles rencontres artistiques dans diverses disciplines, et mes seules motivations sont spontanéité, probité, et sincérité. Mon but n'est pas de me montrer souple ou indulgent, et encore moins celui d'être virulent ou acrimonieux (sauf dans certains cas). Mes jugements seront rarement dans la négativité. Si je ne suis pas dans l'attrait ou la fascination, je préfère ne pas en parler ; pour la simple raison : le respect du travail apporté. Lucide que "toute création" signifie de mettre son énergie (car tout créateur au prime abord donne ce qu'il a de meilleur). En un mot, la seule raison de ce blog, est de vous faire partager mes coups de cœur, mes enthousiasmes, voire mon admiration et ma tendresse pour les artistes.

Alain-Pierre Pereira.

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