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27 novembre 2012 2 27 /11 /novembre /2012 21:44

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FETE SA 1000ème PARUTION !!!

 

 

Interviews croisées de Roland Machenaud, fondateur de « la Semaine du Pays basque » et d’Hubert De Caslou, éditeur du titre.

 

phpThumb-copie-1.jpgRoland Machenaud, dans quelle circonstance avez-vous lancé la semaine du Pays basque, il y a 20 ans ? C’était un pari audacieux d’autant qu’il y avait eu des expériences précédentes qui s’étaient toutes les cassées la figure…

Tout à fait ! C’était des circonstances objectives et subjectives. Objectives parce qu’il n’y avait pas de journal à proprement parler au Pays basque, c’est-à-dire fait au Pays basque pour les gens du Pays basque. La première chose que j’ai faite pour créer ce journal a été de me rendre aux archives de Bayonne et d’aller voir ce qui s’était passé dans la presse au cours du dernier siècle. J’ai été très surpris parce qu’au début du XXe siècle, il y avait une dizaine de jours ici au Pays basque, alors qu’au moment de mes recherches, il n’y en avait plus… en tout cas, plus de journaux qui étaient faits à partir du Pays basque pour le Pays basque. Mon pari était celui-là ! D’autre part, pour des raisons personnelles, je voulais revenir au Pays basque. Je vivais aux États-Unis où j’ai dirigé la filiale industrielle d’une société française, ce qui a été une parenthèse de six ans dans ma vie de journaliste. Je suis revenu ici avec ce projet de créer un hebdomadaire pour le Pays basque. Un hebdomadaire parce que c’est moins lourd qu’un quotidien et que c’était dans mes possibilités capitalistiques, professionnelles et techniques.

Pourquoi la semaine du Pays basque a-t-elle marché ? Pour qu’un journal fonctionne, il faut avant tout rencontrer ses lecteurs. Est-ce que cela marché fort dès le départ ?

Dans « entreprise de presse » il y a aussi le mot « entreprise », c’est-à-dire qu’il faut un bon business plan. La préparation de ce business plan avec des experts-comptables, des personnes du marketing, les journalistes, etc., a pris un an. Nous avons travaillé très sérieusement ce dossier. C’est le premier point. Le deuxième point et qu’il y avait aussi une attente ; on arrivait sur un marché avec une attente forte. Mais s’il y a eu du succès, c’est non seulement parce qu’il y avait une attente mais aussi parce que plein de gens ont joué le jeu, notamment les dépositaires et les diffuseurs. Je tiens à le dire ! Les 300 points de vente ont été quelque chose de fondamental, tout comme l’imprimerie de « El Diaro Vasco » qui nous a beaucoup aidés au départ. Je tiens à remercier fondamentalement parce que sans Maurice Touraton et ses diffuseurs, son imprimerie, sans toutes ces personnes, ce projet n’aurait pas existé ! À ces éléments, il convient d’ajouter la qualité de l’équipe commerciale dirigée par Jean-Philippe Etchevers ainsi que la rédaction emmenée par Mixel Esteban, avec des plumes reconnues comme celle de Txomin Laxait. La Semaine a aussi été un tremplin pour de nombreux journalistes à la carrière formidable comme Anne-Sophie Lapix qui est écrit ses premiers papiers chez nous en juillet 1994. J’en profite pour saluer le dernier quart encore en activité au sein de l’équipe : l’éminent Alexandre de la Cerda, le dynamique Fred Fort, l’imaginatif Philippe Tastet et la souriante Isabelle Marty. Enfin dans ce type d’entreprises, la réussite passe aussi par un coup de pouce de la chance : pour la Semaine, cela a été la riche actualité liée à l’affaire Destrade qui a boosté les ventes. Encore une fois, je crois aux médias et à la presse écrite, à son avenir même s’il y a des difficultés aujourd’hui, notamment de la presse écrite locale et régionale. Mais elle ne marche pas si mal que ça, la preuve en est – et j’en suis ravi - qu’Hubert De Caslou est là aujourd’hui et que nous sommes ensemble pour fêter ce millième numéro. Ce sont 20 ans de presse réussi au Pays basque grâce à ceux qui l’ont créée mais aussi grâce à ceux qui la font évoluer aujourd’hui comme Hubert de Caslou. C’est un produit vivant ! Si nous avons réussi, c’est que les gens du Pays basque aiment bien ce journal fait pour eux par des gens ici au Pays basque.

/…/

Hubert de Caslou, vous avez racheté la semaine du Pays basque à Sud-Ouest, il y a maintenant quatre ans. C’est parce que vous aimez le risque et l’aventure que vous vous êtes lancé dans cette histoire folle ?

Effectivement, quand ils décident de s’en séparer, j’étais un administrateur autour d’une table du groupe Sud-Ouest. Et on peut dire que des petits dossiers comme la semaine du Pays basque sont invisibles… Mais par le plus grand des hasards, je découvre alors que ce titre est dans une situation extrêmement difficile au niveau économique, et qu’il peut disparaître. Et là, cela déclenche en moi quelque chose d’irrationnel et d’insensé. Je décide de me porter candidat, parmi d’autres, à la reprise de ce titre qui est dans une situation économique catastrophique depuis de nombreuses années. Oui, j’éprouvais comme une angoisse de voir ce titre risquer de disparaître alors que j’aime le Pays basque parce que je le connaissais depuis déjà bien des années, moi le Breton. Certes, c’était bien un pari un peu fou que de relancer ce titre que je ne connaissais alors pas bien.

/…/

(Extraits de l'interview de Jean-Philippe Ségot).

 

Ils font le journal ...

 

(Le trombinoscope) journal.jpg

 

 

Ce qu'ils pensent du journal ...

 

(Les lecteurs) lecteurs-copie-1.jpg

cliquez pour agrandir.


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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:58

Xoriak "Les Oiseaux"

ou l'handicap qui n'est plus en marge !


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Samedi soir au théâtre de Bayonne, Anne-Marie Larrebat, chorégraphe sensible, émouvante et récréative (qualités qui caractérisent sa belle personnalité), nous entraîne dans l’univers de la danse et du handicap. Elle fait fi de la situation tragique de ses artistes en herbe, préférant la cocasserie et la passion des mouvements dansés par ces prisonniers de leur corps malade. Elle a su créer le lien entre l’être valide et non valide grâce à ce bel art qu’est la danse qu’elle sait si bien enseigner et mettre en scène. Avec Xoriak, “Les Oiseaux”, elle présentera au Théâtre de Bayonne le 24 novembre à 21h, un spectacle sur la différence, mais destiné à tous. Une belle aventure humaine rendue possible par cette femme exceptionnelle qui communique l’appétit de la vie ! Dans son atelier de la danse, la gestuelle du corps l’interpelle, la touche profondément, s’allume en elle la flamme de la création. C’est son chemin à elle, fait d’humilité et d’amour. J’ai souhaité rencontrer cette belle âme qu’est Anne-Marie Larrebat.

 

APP : une petite présentation de toi Anne-Marie pour nos lecteurs, et par le nouveau de ton association « symbiose et danse » …

AML : Après plusieurs années de formation au classique, modern jazz, et danse contemporaine, je débute mon expérience pédagogique et c’est en 1985 que j’enseigne la danse à l’IME du Nid basques à Anglet et au PEP de Plan Cousut à Biarritz. Avec eux, j’ai monté les spectacles de danse et de théâtre sous le nom de la compagnie Uhainak, exhibition que nous avons présentée pour les handicapés mentaux à Figeat de 1988 à 1990, ainsi qu’au festival de Sarlat et Bayonne. En 2006, je rencontre le danseur étoile est maître de ballet Gilbert Serres Ciba parraine pour entrer au Cid à l’Unesco, et également membre de cette organisation mondiale de la danse. Comme il n’existait pas de cours pour la pratique des disciplines artistiques pour ces jeunes, j’ai eu l’idée de me lancer pour trouver une salle de danse et créer une association avec un groupe de personnes aussi volontaires que moi. L’association « Symbiose et Danse » existe depuis 14 ans. Son premier objectif était d’unir par la danse, des personnes valides et non valides, voire en situation de handicap mental, physique et sensoriel. La présidente, Cécile Jeanne, orthophoniste, m’a beaucoup aidé à monter le projet Xoriak. Marie-Claire Dalgalarrondo trésorière, a fait un remarquable travail pour le montage des dossiers, comptabilité, ainsi que les affiches, les programmes, les décors. Isabelle Bardos, la secrétaire dont je salue le dévouement sans faille. Josette Etchegaray, la vice-présidente et Catherine Mengelle une autre secrétaire, qui est la fine plume de l’association. Ma soeur Josiane est notre photographe. Sans oublier les remarquables costumes de Mimi Couture.

APP : Qu’elle sera l’univers de X. les oiseaux que tu présenteras sur la scène du théâtre de Bayonne ?

AML : Nous nous sommes rapprochés de l’école de cirque Oreka à Bayonne pour investir ce nouvel espace «Air ». Ainsi « Symbiose et Danse » amène le cirque à la danse ou la danse au cirque au travers de trois scènes circassiennes. Cette école dirigée par Doriane Billard a amené une autre couleur au spectacle, ainsi que les numéros aériens dirigés par Agnès. Le chant Hegoak interprété par Mikel Laboa fera l’ouverture du spectacle. Les musiques anglo saxonnes pour les oiseaux migrateurs, de très beaux chants basques pour les oiseaux sédentaires et notamment «Maitia Nun Zira» par le choeur d’hommes Oladarra, choeur qui sera entouré par des danseuses. Il y aura un champ interprété par Amaya Aguirré qui se trouve sur une falaise de 604 m à Preikestolen en Norvège. Sur scène, il y aura six danseuses valides et non valides. Sébastien (mon fils) qui après avoir subi une opération en début d’année, viendra accompagner de la manière la plus tendre ces jeunes danseuses avec sa cousine Isabelle. Parés de leurs costumes et de leurs plumes, ils vont créer une véritable symbiose entre ciel et terre. Ce spectacle sera surprenant, de belle technique et créatif, mais aussi un exutoire pour toutes les douleurs passées.

APP : Peut-on connaître tes projets pour 2013 ?

AML : Une prochaine création qui nous a demandé deux années de travail. Puis nous assurons un spectacle pour le Forum des associations de Biarritz, pour Culture et Handicap en avril, ainsi que les fêtes d’Anglet. Comme je dis, ce sera programme bien chargé.

 

Je me devais de citer Anne-Marie : « la danse épanouit la personne en favorisant l’apprentissage et la maîtrise du corps rebelle. Elle permet la mémorisation de la mise en scène et facilite l’empreinte musicale ».

 

 

 

L’association Symbiose et Danse et Anne-Marie Larrebat présentent “Xoriak” (“Les Oiseaux”) - le 24 novembre à 21 h - Théâtre de Bayonne

Tarifs : 15 et 7 €

Réservations : 05 59 59 07 27 et www.snbsa.fr

 

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 23 au 30 novembre 2012.

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25 novembre 2012 7 25 /11 /novembre /2012 20:41

 Festival Apollo : Première samedi !


phpThumb-copie-4.jpg"La Maison", Association à Boucau, organise sa première édition du festival Apollo # 1 qui a pour objectif de créer sur le territoire du Sud-ouest une manifestation culturelle avec ses propositions originales, inédite dans la création actuelle, associant dans un même espace rock, la musique contemporaine, le cinéma et les arts visuels. Ce qui promet un programme aventureux pour tous ! Afin de mieux le découvrir, je suis allé à la rencontre de François Loustau, son directeur artistique, encourageant et prometteur. 

 

APP :François Loustau, vous êtes le directeur artistique de l’association La Maison à Boucau pour le 1er Festival Apollo de musiques actuelles, cinéma et arts visuels. Pourquoi avoir accepté ce challenge ? 

FL : J’avais envie depuis longtemps de créer un festival qui établisse un lien fort avec la création contemporaine. Moi-même je fréquente beaucoup les concerts et festivals. Ca m’a donné l’idée d’inventer quelque chose d’innovant et d’assez ambitieux dans la région. Ce festival, pour lequel je suis aidé financièrement par le service Culturel de la Ville de Boucau, offrira l’occasion de présenter le spectacle avec une excellente qualité acoustique, des formes musicales rares et particulièrement intéressantes, grâce aux qualités de la salle Paul-Vaillant-Couturier. 

APP : Est-ce une première pour vous ? Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans une telle charge ?

FL : Depuis quelques années, je travaille en tant que commissaire d’expositions pour différents projets d’expositions d’art contemporain. J’ai aussi collaboré aux six éditions du Festival Big Up qui se tient aux Ecuries de Baroja à Anglet. Donc ce n’est pas une première pour moi, mais c’est dans la continuité. Le plus délicat et passionnant est de construire une programmation audacieuse, cohérente qui soit en même temps tout à fait accessible au grand public. J’ai à cœur que le public découvre des propositions nouvelles. Par exemple, celui attiré par le rock pourra aussi écouter des musiques plus contemporaines ou découvrir un film méconnu d’un cinéma arménien. On pourra passer du calme, de l’infinie précision de la musique du Collectif O au rock plus sombre, épuré de Michel Cloup. Ainsi on lâche prise avec la musique que l’on a l’habitude d’entendre.

APP : Il y a aujourd’hui un grand nombre de festivals, alors qu’est-ce qui fera la spécialité d’Apollo ? 

FL : Un festival qui entend établir des passerelles entre des formes différentes de musiques actuelles. C’est l’envie de rapprocher le rock de la musique minimale, d’y adjoindre des relations avec le cinéma et les arts visuels.

APP : Quel sera le programme pour ce samedi 24 novembre à la salle Paul Vaillant-Couturier au Boucau ?

FL : Il débutera à 20h avec le ciné-concert « Notre Siècle » qui permettra de découvrir le film de l’arménien Artavazd Pelechian, rarement diffusé, mais qui constitue une référence dans la création contemporaine. Il s’agit d’un montage vif et poétique d’images d’archives autour de l’exploration spatiale du XXème siècle. Le film est accompagné par deux musiques du groupe Fritz The Cat. A 21h30, l’Ensemble O, Collectif de 3 musiciens créé en 2004 par Sylvain Chauveau (glockenspiel et guitare), Stéphane Garin (percussions, field recording) et Joël Merah (guitare) présentera ses compositions mélodiques et minimales à base de percussions et guitares. Ce trio est basé entre Bayonne et Bruxelles. A 22h45, Michel Cloup Duo, figure importante de la scène rock française des années 90 avec les groupes Diabologum et d’Expérience. Son dernier album « Notre Silence » est superbe, sombre et puissant et sur scène cela prend une autre dimension. Une manière particulière de poser sa voix, entre chansons, slam et hip-hop blanc. C’est la première fois qu’il vient dans la région. A 00h, dans la salle de bal, rendez-vous avec les Colombina’s, Sandra Guesta et Larraitz Torres, originaires d’Irun, qui forment un duo à la croisée de la musique pop, de la performance et de l’art contemporain. A voir également une expo photos de Guillaume Anselin, photographe installé depuis peu à Boucau. A noter que l’affiche a été réalisée par grégory Cuquel.

APP : Quelles retombées espérez-vous pour ce festival ?

FL : Celles de la dynamique culturelle de la région. Un festival qui permettra de découvrir des musiciens originaires et résidant dans le Sud ouest, et de s’apercevoir que l’on peut faire naître que des manifestations culturelles contemporaines sur notre territoire. Que ce festival donne une belle visibilité à toutes ces démarches locales résolument modernes. A savoir que le public viendra spécialement de Bordeaux et d’Espagne pour l’occasion. Et ça se passe, ici, à Boucau.

APP : Merci François de vous êtes prêté à mes questions. Que peut-on vous souhaiter pour cette première édition et pour l’avenir ? 

FL : Que le public s’embarque le temps d’une soirée dans cette exploration. Qu’Apollo # 1 évoque aussi l’idée d’aller vers de nouveaux horizons durant des années.

 

 

Festival Apollo # 1 - samedi 24 novembre à 20h - Salle Paul Vaillant-Couturier Boucau 1486800506.JPG

Tarifs : 12 €-de16ans: 8€ Réservation et Info : 06 80 68 80 38 et Fnac, ticketnet.fr

 

Article paru dans 'la Semaine du Pays Basque' du 23 au 30 novembre 2012.


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21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 16:08

Frédéric François

Une chanson d’amour, c’est la rente du cœur !

 

FF.JPGConcert Biarritz dimanche 25 novembre à 16 heures – Chanteur adulé et courtisé, Frédéric François a toujours chanté l’amour. Une carrière aussi exemplaire que singulière, triomphale que discrète, avec pour leitmotivs, des thèmes en forme de valeurs universelles : l’amour, l’espoir, la tendresse, la sincérité. Des thèmes que l’on retrouve dans son dernier album « Chanteur d’Amour ». De succès en tubes, le sicilien au grand cœur est devenu un chanteur de charme intemporel très proche du public français. Le crooner belge d’origine italienne, à qui l’on doit mon cœur te dis-je t’aime, on s’embrasse, on oublie tout, l’amour à l’italienne, se produira dimanche 25 novembre à 16 heures à la gare du Midi, où il offrira plus de deux heures, un concert bonheur, interprétant ses plus grands succès. Il fêtera aussi ses 40 ans de carrière. Je ne voulais pas rater l’occasion d’une interview avec un artiste accessible, simple, généreux et surtout sans détour.

 

APP : Avant de te poser mes questions, je voudrais savoir qui a choisi ton pseudo, puisque pour l’état civil tu es : Francesco Barracato ?

FF : Pas permis d’avoir dans le monde la chanson des années fin 60 un nom de scène italien, un nom difficile à retenir. Donc F. B. est devenu dans le début des années 70 : Frédéric François. Parce qu’également nous aimions la France, même si notre terre d’asile était la Belgique.

APP : Ton répertoire est lié à l’amour et aux femmes. Peut-on te considérer comme un passeur d’amour, parce que tu es italien et que l’amour est primordial dans ta vie ? Ou est-ce parce que tu considères que les femmes s’abandonnent plus pour une chanson ?

FF : Tout simplement je chante l’amour parce que je leur ressens au plus profond de moi. Ayant eu l’exemple de mon père qui ne chantait que des chansons d’amour en italien le dimanche matin. J’ai toujours ce souvenir lorsqu’il m’emmenait au café sicilien pour que j’interprète O sole mio, debout sur une table. Donc bien imprégné de ce beau sentiment. Jusqu’à la fin de ma vie je crois que je resterai toujours un chanteur d’amour (rires). Mais en réalité, je suis un grand timide et je ne suis un séducteur que sur scène.

APP: Le dimanche 25 novembre à la Gare du Midi, tu fêteras avec le public tes 40 ans de carrière, 40 ans d’amour avec lui. Alors « ilcantante di amore » va-t-il le surprendre, le faire rêver, ou qu’aura-t-il encore à lui dire ?

FF : Ce sera une grosse production et un concept show. Le fil conducteur fera référence à mes chers parents avec ils ont fait un rêve, donc des photos de famille projetées sur l’écran et plein de souvenirs au début de ma carrière. Il y aura un décor de murs led, des projections de photos qui retracent 40 ans de carrière, de tranches de vie. Je chanterai 24 chansons, mes  incontournables et quelques nouveautés de mon dernier album « Chanteur d’Amour ». Je rendrais également hommage à ma Sicile en chantant le parrain. Il y aura une séquence interactive où le public choisira des titres des années 8090 et sur l’écran il y aura le clip original de la chanson choisie. Ce qui me permettra de faire connaissance avec lui et de lui parler. Et bien sûr, à cette occasion, il y aura des anecdotes. Deux heures de spectacle où règneront l’amour, la joie, le bonheur est la tendresse.

APP : Marié depuis 42 ans « Noces de Nacre » à Monique qui t’a donné quatre enfants, lui dis-tu toujours « je t’aime » ?

FF: Bien sûr ! Et j’essaie que le mot je t’aime brille de mille feux dans le cœur de ma femme, et le plus longtemps possible (rires). J’aime offrir des fleurs, fêter la Saint-Valentin, l’emmener au restaurant, en vacances. Oui, c’est ma façon de lui dire je t’aime.

APP : Quelle est la chose la plus dingue que tu es faite pour elle ?

FF : Faire l’aller-retour dans la journée en avion, destination Venise pour aller déguster des pâtes à l’italienne et se promener ma dans la main dans la ville.

APP : Quelle est la chanson qui séduit et touche le cœur des femmes ?

FF : Il y en a deux : mon coeur te dit je t’aime et je t’aime à l’italienne. Je suis là pour les séduire sur scène, pour leur chanter des chansons d’amour qui leur rappelle des souvenirs amoureux. En les interprétant, c’est comme si je leur disais bonjour et faire connaissance. Mais il faut te dire qu’il commence à avoir autant d’hommes que de femmes à mes concerts. Car eux aussi, pensent à des souvenirs heureux mais que je n’espère pas malheureux. Oh surtout pas ! (rires). Même des jeunes me découvrent.

APP : Ce n’est pas un peu gonflant d’être toujours considéré comme le chanteur d’amour de ces dames ?

FF : Non, pas du tout, même si la critique est un peu aisée. Ce qui est formidable, c’est de donner du bonheur au gens et de durer. Être ce chanteur d’amour, je l’ai aussi voulu.

APP : S’il fallait que tu choisisses deux ou trois chansons d’amour, ce seraient lesquelles ? Une  chanson d’amour que tu aurais aimé écrire ?

FF : Une chanson que j’ai écrite qui s’appelle l’amour fou et mon premier succès comme je t’aime qui ont une signification pour moi dans le temps. Et puis celles qui ne sont pas très connues comme le strapontin de papa, mamina et une chanson écrite pour ma fille Victoria fou d’elle. La chanson que j’aurais aimé écrire : ne me quitte pas de Jacques Brel.

APP : Outre le sentiment d’amour, quel regard portes-tu sur les autres ?

FF : Comme j’aime énormément la vie, que je suis croyant, des valeurs qui me sont propres, le regard que je porte, c’est le respect que j’ai envers les autres. J’aime prendre le temps de parler, de sourire, quelqu’un qui m’aborde, même maladroitement ou même qu’il me blesse dans ses propos, je réagis toujours avec calme et sourire. Je tends toujours la main vers l’autre. Et je participe chaque année au « télé-vie » en Belgique, un peu comme le téléthon en France. Et cela, depuis 25 ans.

APP : Ta dernière joie ? Ton plus grand regret ?

FF : La toute dernière : la naissance d’un enfant. Quant au regret : que mes parents ne soient plus là, car il ne voit pas ce que je suis devenue grâce à eux par leurs sacrifices, parce qu’à la maison il n’y avait pas d’argent, et que mon père se tuait à la tâche dans une mine de charbon.

APP : Comment se passe ta journée marathon depuis mars 2012. Des projets pour 2013 ?

FF : Magnifique ! De grands moments passés avec mon public fidèle. Le plaisir intense de le retrouver tous les deux ans et de partager avec lui mes moments de joie, de bonheur, du plaisir de chanter. La sortie de l’intégrale des albums originaux 1993/2010 – 7 albums en digipack – un album bonus de 10 titres les plus belles chansons italiennes plus un livret de 32 pages. Et actuellement je suis en studio pour un nouvel album qui sortira début mars 2013.

 

Frédéric François – 40 ans de carrière – dimanche 25 novembre à 16 heures – gare du Midi Biarritz gareBiarritz-e751c

Tarifs : 60 et 50 €

Réservations : 05 59 22 44 66 et www.prolymp.com

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 16 au 23 novembre 2012.




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18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 15:37

CARREMENT B.

Alchimiste du blues progressif !

 

525868_420746677965918_493999443_n.jpg« Crise de blues », c’est l’album 12 titres du groupe Carrément B. qui est de bonne facture. Un quintet qui possède une énergie bouillonnante, libérant la musique blues de ses codes, préférant lui donner un hymne joyeux à la diversité. C’est aussi une couleur particulière et un son qui donne de bonnes vibrations à n’en pas douter, surtout quand on connaît son chanteur Guital qui possède une voix chaude et grave, qui nous chante du blues progressif qui bouge. Ses musiciens qui l’accompagnent sont magnifiquement doués, en particulier Fred Chaudagne (guitare lead) qui a une maestria dans les doigts. Ce quintet du pays basque se produira sur la scène du Caveau des Augustins le 24 novembre à 20h30. Rencontre avec Guital, un authentique du blues.


(photo : Thierry Loustauneau (a.k.a Lolito de Palermo))

 

APP : Petite présentation de Carrément B. ?

G : Carrément Blues a été remplacé par Carrément B. à l’été 2012, au moment de la sortie de son premier album. J’ai toujours les mêmes musiciens : Fred Chaudagne à la guitare lead, Nico Ubico à la batterie, Jean-Michel Martineau à la basse, Xabi Fischer aux claviers et moi-même au chant et guitare slide.

APP : Quelques mots sur ton album« Crise de Blues». Pourquoi cette envie de créer une nouvelle image du groupe ?

G. : C’est un album où se retrouvent plusieurs climats. Il évoque les amours impossibles, les problèmes d’addictions et les petites galères au quotidien. La note Carrément B., c’est la pointe d’humour avec laquelle les sujets sont traités. Rire et sourire sont de mise pour trouver la vie plus attrayante. Nous étions arrivés à une telle maturité, qu’il fallait changer son image et qu’elle soit à la fois festive et plus puissante. Nous mêlons avec finesse des élixirs précieux, où l’humour et la dérision font les yeux doux à l’amour et à la passion. Un filtre dont l’élément de base trouve ses racines au cœur des harmonies des seventies. Pour nous, Led Zep, Clapton ou Crimson, sont les vivants piliers.

APP : Alors quel sera l’univers musical du 24 novembre au Caveau des Augustins ?

G. : Il sera une fête, un voyage au cœur de notre univers. Nous nous sommes débridés et jouons beaucoup plus sur l’émotion de l’instant. Passant du blues aux ballades, et du rock au rythm’and blues. Et surtout, ce sera l’échange avec le public qui orientera notre interprétation.

APP : Presque tous les textes sont en français ; sûrement une volonté de Carrément B. Quelles sont les tonalités qui existent entre Jealous man et Je vais craquer, Crise de blues et Texas town ou Rockingchair d’avec Comblé ou Ce con de chat ?

G. : Tout simplement, parce que le français est notre langue maternelle. Même si l’anglais est plus dans les consciences quand on chante le blues, le français lui, fait passer plus d’émotions. « Crise de blues » n’est pas un concept d’album. Les titres n’ont aucun lien entre eux, si ce n’est l’envie d’exprimer ce que l’on ressent sur de belles musiques.

APP : En quoi « Crise de blues » est-il différent ? 482972_428072457233340_559788651_n.jpg

G. : Il tient sa différence de divers courants musicaux qui animent chacun de nous. Nous influences sont multiples et nous ne voulons nous priver de rien. Nous considérons cela comme une richesse et nous ne désirons pas œuvrer pour être sur un thème limité. Carrément B. c’est du Carrément B.! (Rires).

APP : Par rapport à ton répertoire, comment définirais-tu Carrément B.?

G. : Comme un groupe émancipé, uni par une solide amitié et une passion pour les musiques des années seventies. Nous créons un blues progressif tout en restant fidèles aux sonorités qui ont bercé notre adolescence. Nous aimons la convivialité et les rencontres. En clair, tout ce qui peut nous rendre meilleurs. Notre but : partager le plaisir.

APP : Jouant toi-même de la guitare, quel est le guitariste qui t’impressionne plus, (voire influencé) au niveau de son jeu ou de sa sensibilité musicale ?

G. : Difficile de faire un choix, la liste est longue. Mais l’artiste que j’aime évoquer, c’est Jeff Beck. Un « marginal de génie » capable de s’amuser comme un gosse sur scène, avec des musiques qui ne sont pas faites pour ça. Il peut jouer sur les émotions avec seulement quelques notes. Pour le slide, j’ai beaucoup de respect et d’admiration pour Dereck Trucks. J’aime aussi Ana Popovic une glamoureuse qui joue comme une déesse (rires). Et surtout l’immense joie d’avoir fait les premières parties de Nico Wayne Toussaint, Neal Black, et Fred Chapelier.

APP : Merci Guital pour ce petit moment passé en ta compagnie. Je te laisse donc le mot de la fin …

G. : Plaisir partagé. Quand on passe au Caveau des Augustins, c’est toujours que du bonheur. Nous devons beaucoup à cette salle et au staff qui la fait tourner. Sache qu’en première partie, nous avons invité les Shinkickers, un trio de jeunes loups qui perpétuent l’histoire et la musique rock comme on l’aime. Ça va être très chaud et ça va swinguer. J’apprécie cette jeune génération de musiciens qui n’a qu’une envie : faire la fête !

 

Carrément B., c’est le quartet anti-crise et original qui swing, qui groove et qui fait qu’on soit bien dans ses souliers pour danser. Un quartet qui libère le blues pour lui donner des ailes.

 

Concert Carrément B. le 24 novembre à 21 heures au Caveau des Augustins à Bayonne logo-caveau

Tarif unique : 7€

Réservations : 05 59 25 69 76 ou 06 98 18 22 77.

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 16 aux 23 novembre 2012.

http://www.carrementblues.free.fr


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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 21:37

Daguerre… Sentiments au goût du réel et poésie guerrière.

 

DAGUERRE.jpgFort de son nouvel opus « Mandragore », Daguerre offre des chansons pleines d’émotion et de poésie guerrière qui témoignent d’une liberté trouvée et assumée. Sa voix chaude, volontaire et pleine de lumière maîtrise bien l’art qui est le sien. Un chanteur qui a toujours l’envie de greffer légèreté et fluidité à sa palette, piochant ses influences dans diverses directions musicales. Son répertoire se singularise par une certaine pratique de la poésie, de la tendresse, de l’outrageuse énergie. Un plongeur d’émotion qui utilise des mots qui laissent libre cours à ses rêveries poétiques, teintés de spleen et de fêlures sur fond de musique rock. Il écrit comme on parle, sans fioriture, sans effet de style, ne sacrifiant pas une idée à une tournure de phrase plus poétique. Découvrez son univers le 15 novembre aux Ecuries de Baroja à Anglet.

 

APP : Bonjour Olivier. En quelques mots, comment définirais-tu le chanteur musicien Daguerre ?

OD : C’est toujours très délicat de se définir… mais pour répondre à ta question, une passion toujours vraie et pure.

APP : « Mandragore » est ton 4ème album. Y-a-t-il un grand changement d’univers par rapport à ton 1er  « Ici Je » et le 2ème « O désirs » de 2006 signé sous le label de Francis Cabrel ? Toujours la même cohérence dans ton univers musical ?

OD : Au fur et à mesure des années, des albums, c’est surtout au niveau des arrangements musicaux, de la production, que les choses évoluent. Avec peut-être aussi une exigence plus marquée concernant les textes.

APP : Autre univers, autres chansons, donc de quoi parle ton dernier opus, produit par ton pote Cali et parrainé par Francis Cabrel, que tu présenteras en concert aux Ecuries de Baroja le 15 novembre prochain ?

OD : Mes nouvelles chansons sont comme des éclaboussures d’amour…

APP : Dans tes chansons, le cri d’espoir, la poésie subtile, la tendresse, l’amour, sont omniprésents. Pourquoi un univers moins rock ?

OD : Ma façon de m’exprimer musicalement est moins radicale qu’à l’âge de 20 ans, mais je pense qu’il subsiste encore, une identité rock dans mes chansons.

APP : Parle-nous de ton super bassiste Michel Moussel. Quels sont les musiciens qui seront à tes côtés pour ton concert ?

OD : Michel Moussel est un bassiste extraordinaire, et il est surtout mon ami, avec lequel je joue depuis vingt années. Jusque là nous n’étions que tous les deux sur scène. Mais pour défendre le nouvel album, nous ont rejoint le merveilleux batteur Rémy Devert et la sublime violoniste Bertille Fraisse. Donc à présent, c’est le groupe des quatre qui se produira aux Ecuries de Baroja à Anglet.

APP : Te souviens-tu du moment où tu as eu envie de chanter ?

OD : Je me souviens de la première fois où mes parents m’ont demandé ce que je voulais faire comme métier plus tard, j’avais huit ans et j’ai répondu : « Je veux faire chanteur ». Du coup, ils n’étaient pas vraiment rassurés (ils ne le sont toujours pas !) et ils ont pensé que cela allait me passer, eh bien non ! (rires).

APP : Pourquoi avoir quitté Paris pour venir t’installer dans la région basque ? N’est-ce pas un peu dangereux pour ta carrière d’être éloigné de la capitale ?

OD : J’ai vécu dix années à Paris où je chantais avec un groupe de rock. Après plusieurs albums et tournées, je sentais qu’il fallait que je passe à autre chose, et puis, je venais d’être papa. J’ai alors décidé de quitter Paris, quitter le groupe, afin de privilégier ma vie de famille, et retrouver le Pays basque de mon enfance. Je me suis installé à Biarritz, et c’est là que « Daguerre » a démarré. C’était vraiment un choix de vie, une liberté de vivre sa musique comme on l’entend, sans pression ni plan de carrière, et franchement, je n’ai aucun regret !

APP : Quels sont tes projets musicaux pour 2013 ?

OD : En dehors de ma tournée, je travaille sur l’écriture d’un spectacle musical jeune public avec un ami et artiste Bruno Garcia.

 

Daguerre, ce sont les pieds sur terre et la tête dans les étoiles. Il a ce sens indéniable de la composition musicale qu’il choisit comme une aventure humaine !

 

Daguerre – Concert aux Ecuries de Baroja à Anglet – 15 novembre à 20h30 baroja

Tarifs : 8€

Réservations : 05 59 58 35 60

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 9 au 15 novembre 2012.


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9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 20:59

La France en chansons… Le tout cœur, atout talent !

 

La Compagnie Le Cœur en Fête avec à sa tête Didier Dulout et Sandrine Boé, c’est la référence qui maque l’atmosphère musicale avec des musiciens talentueux, des chanteurs et danseurs charismatiques, aux Références artistiques majeures. Une compagnie qui possède une forte identité artistique, tant sur le plan musical que visuel. Un style de spectacle de variété qui offre la garantie d’un véritable contact avec le public, qui favorise l’échange et qui crée l’émotion. La troupe sera le 9 novembre à 21h à la Gare du Midi où son talent et son dynamisme seront le tout cœur et atout talent qui sauront à coup sûr mettre le feu à la soirée. J’ai rencontré le coach artistique Didier Dulout.

 

APP : En quelques mots, voudrais-tu te présenter à nos lecteurs ?

DD : Comme on dit, je suis un homme-orchestre (rires) pianiste, arrangeur compositeur, chef de chœur, professeur de chant et de piano. Après avoir fait des études musicales à Alger, Bordeaux et Abidjan (Côte d’Ivoire). Mais sache que j’ai l’amour et la passion pour la belle chanson française.

APP : Qui est Sandrine Boé ?

DD : Sandrine est la codirectrice artistique de la compagnie d’Aquitaine Le Cœur en Fête. Elle est également chanteuse depuis une quinzaine d’années. Elle dirige également les mises en scène et les chorégraphies, ainsi que la direction des chœurs. Elle aussi, une femme-orchestre !

APP : Ce sera quelle ambiance avec ton spectacle La France en Chansons que tu présentes avec ta compagnie le 9 novembre à la Gare du Midi ?

DD : Ah ! Il y aura du monde sur la scène de la Gare du Midi avec la compagnie, qui comprend un ensemble vocal d’une quarantaine d’artistes accompagnés en live par un orchestre de sept musiciens et des danseurs. Le spectacle La France en Chansons retracera un siècle de chansons françaises sous la forme d’une comédie musicale avec plus de 350 costumes ! Ce sera très festif et qui s’adressera aux 7/99 ans, avec son répertoire allant de Piaf, Brel, Trenet et Montand, à Yannick Noah, Johnny, Jean-Jacques Goldman ou encore Christophe Maé, en passant bien entendu par l’incontournable époque des yéyés. Et ce pour deux heures de chant, musique et danse !

APP : Eprouves-tu une certaine nostalgie des orchestres célèbres des années 40/50 comme ceux de Ray Ventura et ses Collégiens, Jacques Hélian, Aimé Barelli, Franck Pourcel ?

DD : Comment ne pas avoir la nostalgie pour ces grands orchestres qui ont fait le bonheur de nos grands-parents et parents ? Il y avait une réelle passion et ça se sentait dans leurs musiques et interprétations. N’oublions pas que dans ces formations il y avait pour l’orchestre Ray Ventura le grand Henri Salvador, les compositeurs Loulou Gasté et Paul Misraki, l’acteur Coco Aslan et plus proche de nous, le neveu de Ray, Sacha Distel. Quant à Jacques Hélian, il était le beau-frère du chef d’orchestre Raymond Legrand et oncle du talentueux Michel Legrand. Aimé Barelli était marié à la divine chanteuse Lucienne Delyle, l’inoubliable interprète de Mon amant de Saint-Jean. Ils eurent une fille la regrettée Minouche Barelli qui s’illustra à l’Eurovision de la Chanson en 1967, en représentant Monaco avec une chanson de Serge Gainsbourg. Elle fut aussi animatrice sur TF1.

APP : Des souvenirs en tant que directeur du centre artistique Amadeus Musique à Bordeaux ?

DD : Le plus beau, celui d’avoir eu 1500 élèves et artistes en vingt ans, dont certains ont une belle réussite nationale, comme Jessica Flores qui fait une carrière internationale en tant qu’actrice et chanteuse. C’est qui chante le générique de la célèbre série sur FR3 « Plus belle la vie ». Manon Taris qui est actuellement dans la comédie musicale « Sister Act » à Paris et Julien Loko qui est en tournée avec « Dracula » de Kamel Ouali. Et quelle fierté de les avoir eus pour élèves.

APP : Ton spectacle coécrit avec William Mercy continue-t-il à sillonner la France ?

DD : Toujours et quel bonheur de jouer avec William. Sache que cet autodidacte venait d’un tout autre univers, et que je lui ai enseigné l’art du chant et de la scène. Il est une autre de mes fiertés.

APP : As-tu des projets pour 2013 ?

DD : Chance, je n’en manque pas ! (rires). Toujours avec la compagnie Le Cœur en Fête, avec plusieurs spectacles dont deux représentations à l’Olympia en 2013. Un projet également avec le ténor Roberto Galbès et plusieurs représentations à l’Alhambra à Paris et dans toute la France, et toujours le spectacle Du Rêve à la Réalité… J’y suis avec William Mercy.

 

La Compagnie Le Cœur en Fête et Biarritz Evènement présentent : La France en Chansons – 9 novembre à 21h – Gare du Midi à Biarritz

Tarifs : 10€ gareBiarritz-e751c

Réservations : 05 59 22 44 66 – Info Biarritz Evènement : 05 59 22 50 50 et www.biarritz-evenement.fr

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 9 au 15 novembre 2012.

 

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6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 00:40

Marthe Villalonga – Ensemble et séparément, ça fait du bien !

 

Qui ne se souvient pas de son accent pied-noir dans Coup de Sirocco, ou dans Un éléphant ça trompe énormément et dans la célèbre série télévisée Maguy, où elle campait l’irrésistible Rose ? Pianiste, elle a cependant choisi la voie de la comédie. Elle, c’est Marthe Villalonga, belle personnalité et femme généreuse, qui reste toujours fidèle à sa réputation ; son grand respect pour le public. Sans jamais perdre sa bonne humeur et son franc parler, c’est la comédienne qui manifeste tout l’amour qu’elle porte à son métier. Elle sera sur la scène de la Gare du Midi le 16 novembre à 20h30 dans la dernière pièce de la reine boulevardière Françoise Dorin « Ensemble ou Séparément », aux côtés de l’excellent Jean Piat. Pour cette occasion, j’ai échangé quelques mots au téléphone avec la comédienne.

 

495.jpgAPP : Chère Marthe, qu’est-ce qui t’a séduit lorsqu’on t’a proposé de jouer la pièce de Françoise Dorin « Ensemble et Séparément » ?

MV : Pour être très honnête, sachant que Jean Piat serait mon partenaire, j’ai dit oui immédiatement, sans connaître le thème de la pièce. Je ne pouvais pas passer à côté : jouer avec l’excellent et charismatique comédien, séducteur et charmeur aussi. Après avoir lu la pièce, j’ai aimé cette rencontre improbable entre deux êtres que tout oppose, tant sur le plan social qu’intellectuel. Françoise Dorin a écrit là une belle histoire sur l’amitié et la tendresse, les petits travers et les manquements de la vie. Je connais bien l’univers de l’auteure, car j’avais joué à Biarritz sa pièce « Soins intensifs ».

APP : Donc jouer aux côtés de Jean Piat, c’est impressionnant, cool…

MV : Un régal ! Un homme charmant et un partenaire doué, cela dit sans passer la pommade (rires). Quelle belle humilité nous témoigne Jean. Jean_PIAT_2.jpgNous donnons tous de nous-mêmes sur scène pour le plus grand plaisir des spectateurs. Tout au long de la pièce, je peux dire que nous nous surprenons et c’est un réel bonheur. Oui, la parfaite entente.

APP : A-t-il été facile d’être dirigée par le metteur en scène Stéphane Hillel ?

MV : C’est, ne l’oublions pas, un comédien avant tout. Donc sa direction d’acteurs est proche des comédiens, il sait être à l’écoute mais aussi, il nous tire vers le haut. Stéphane est une belle personnalité théâtrale. Lors des répétitions nous n’avons subi aucune pression de sa part. Chose extraordinaire, il ne se mettait jamais en colère, il n’élevait jamais la voix. Et très souvent, c’était des éclats de rires. Vraiment, être dirigée par lui fut très agréable. Comme la pièce exprime beaucoup de tendresse, le climat n’était pas conflictuel, mais très zen, très serein.

APP : On te connait à travers tes interprétations sympathiques et drôles, tant au cinéma qu’à la télévision ou au théâtre, mais dans la vie de tous les jours, tu es comment ? Toujours aussi passionnée qu’à tes débuts ?

MV : Je suis plutôt discrète, calme, pas exubérante. Bizarrement, par ce que je montre, je suis assez renfermée. Je dirais une introvertie, ce qui ne m’empêche pas d’aimer rire, d’être très sociable envers mes partenaires, joyeuse avec mes intimes. Sur scène, je me lâche complètement, ça fait du bien de s’extérioriser ! C’est en quelque sorte ma sève, ma moelle épinière (rires). Oui, toujours une passionnée comme au début, sinon il faut s’arrêter. Jai la chance de travailler, donc je ne connais pas la retraite, mais je ralentis un peu quand même, car j’ai envie de vivre et de profiter.

APP : Mais pourtant on a dit que tu étais en colère contre le cinéma et la télévision ? Info ou intox ?

MV : C’est drôle comme on déforme tout, non je n’ai pas une dent contre le cinéma ni la télévision. Oui, j’ai dit que l’on voyait beaucoup les mêmes acteurs, les mêmes comédiens, mais ça je le dis par rapport aux gens qui se plaignent toujours de voir les mêmes têtes sur le petit et le grand écran. On a l’impression qu’ils ne tournent qu’entre amis, alors qu’il y a une belle relève d’artistes. Je souhaiterai que les réalisateurs et metteurs en scène lèvent un peu les yeux sur les comédiens formidables et talentueux, qui hélas ne travaillent pas depuis fort longtemps. Moi je suis pour la solidarité.

ensembleetseparement_S.jpgAPP : Dis-moi chère Marthe, fini les rôles de mère juive ?

MV : Et bien non, car je le suis dans la nouvelle comédie de Géraldine Nakache et Hervé Mimram qui sortira le 7 novembre « Nous York » et pourtant, je ne suis ni mère, ni juive ! (rires). Mais je dois cette réputation à mes débuts pour avoir interprété le rôle d’une pied-noir, et tout le monde pensait que les pieds-noirs étaient juifs ! Mais je peux aussi interpréter une mama italienne, espagnole ou maghrébine. Un bon scénario, et à moi le nouveau lien parental (rires).

APP : Connais-tu le Pays basque ?

MV : Hélas très peu, mais quand je reviens dans cette belle région, j’éprouve un immense plaisir et une sérénité. Je respire le bon air iodé de l’océan et j’imagine escalader vos belles montagnes verdoyantes. Ce que j’ai remarqué aussi, c’est que la ville est propre, on dirait la Suisse (rire). Oui, le Pays basque me plaît beaucoup.

APP : Que peut-on te souhaiter pour 2013 ? Des projets ?

MV : Que mes projets que j’ai sur le feu se réalisent et de toujours donner de la joie et du bonheur à mon public fidèle et ne jamais le décevoir, c’est mon crédo. Une série TV avec de nombreux guestars et un film que je devrais tourner au printemps prochain. Mais là, je ne peux rient te dire, car je n’ai encore rien signé.

 

Assurément Marthe Villalonga est une comédienne emblématique et typique !

 

Ensemble et Séparément – vendredi 16 novembre à 20h30 – Gare du Midi Biarritz gareBiarritz-e751c.jpg

Tarifs : de 34 à 48€

Réservations : 05 59 22 44 66 et www.entractes-organisations.com

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 2 au 8 novembre 2012.


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5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 14:06

Mudejar ou l’héritage spirituel de la danse.

 

Le samedi 3 novembre à 20h30, au Jaï Alaï de Saint-Jean-de-Luz, la Scène Nationale de Bayonne Sud Aquitain présentera pour une première française, le spectacle du danseur et chorégraphe Miguel Angel Berna « Mudéjar ».*

Après le succès de son spectacle « Flamenco se ecribe con jota » accueilli triomphalement la saison dernière à la salle Lauga de Bayonne, l’incroyable danseur confirmera son talent de chorégraphe et le haut niveau de sa compagnie avec son spectacle puissant et passionné. Sur fond de mélodies ancestrales, les chorégraphies de « Mudéjar », interprétées avec une précision époustouflante, envoûteront sans nul doute le public !

Entretien avec un danseur chorégraphe d’une grande spiritualité qui nous éclaire sur son parcours et sa démarche artistique très singulière.

 

phpThumb.jpgAPP : Une petite présentation de toi Miguel Angel ?

MAB : Je suis un chorégraphe danseur très engagé dans son travail, et qui cherche à chaque instant à s’améliorer et à se perfectionner avec la farouche volonté d’offrir de la beauté à cette vie.

APP : Parle-nous de ta première et belle rencontre avec la danse…

MAB : Une rencontre qui n’a pas été un hasard, mais une envie. Je me souviens lorsque j’avais huit ans, j’ai dit à ma mère que l’école où j’étais scolarisé allait donner des cours de danse et que moi j’avais ce furieux désir de danser.

APP : Qu’as-tu voulu exprimer à travers ta chorégraphie « Mudéjar » ?

MAB : j’ai cherché dans l’histoire et dans l’art, les différentes cultures de la terre où je suis né. Je crois qu’il est bon de penser à l’universel. L’union nous rend plus forts, tandis que la séparation nous rend faibles.

APP : Pourquoi avoir choisi l’expression du croisement des cultures arabe, chrétienne et juive pour ce ballet ?

MAB : A une certaine époque dans l’histoire de l’humanité, différentes cultures créèrent, et cela malgré les difficultés rencontrées, un art et une belle philosophie de la vie avec un message de paix. C’est cela l’inspiration de « Mudéjar ».

APP : Tu as modernisé la « Jota ». Que penses-tu avoir apporté à cette danse ?

MAB : Il a été apporté tant un univers dansé que musical, qui vient dire que l’on peut voir non seulement un film et noir et blanc, mais également en couleur. Le noir et blanc représente la tradition et les couleurs, l’application de celles-ci à la société, et au moment historique que nous avons-nous-mêmes à vivre.

APP : Quels furent tes modèles durant tes années d’apprentissage de la danse ?

MAB : Je suis un autodidacte, même s’il est vrai que j’ai eu des référents comme Vicente Escudero, Antonio Gades ou Rafael de Cordoba, bien que l’important ne soit pas d’apprendre en imitant, mais par sa propre expérience. Nous avons tous en nous notre divinité, mais dans cette humanité, nous regardons plus vers l’extérieur que vers l’intérieur.

APP : Peut-on connaître tes projets ?

MAB : Mon projet est de savoir ce qu’il y a après cette vie, matérielle et éphémère, et pouvoir le partager avec les autres.

 

Miguel Angel Berna est un danseur chorégraphe qui nous fait battre le cœur, qui nous fouette le sang au rythme des castagnettes et nous méduse par son jeu de jambes. Il donne à son ballet « Mudéjar », ce mélange de syncrétisme, d’ardeur, de non conformisme, frappé par le charme garanti de l’unisson entre les danseurs et le public. Sa chorégraphie nous enlise dans l’ivresse, nourrissant notre âme et notre esprit, envahi par un océan fabuleux et qui nous hisse comme des êtres libres. C’est la passion de la terre et le ciel, la beauté, la convoitise, la volonté. « Mudéjar », c’est l’alliance de l’âme dans un seul et superbe élément : les castagnettes. « Mudéjar », c’est aussi de subsister…

 

Mudéjar – de et avec Miguel Angel Berna – samedi 3 novembre à 20h30 – Jaï Alaï de Saint-Jean-de-Luz 2D7D2AC6-531E-45BD-B225-48AA9717A9CC[3]

Tarifs : 30, 27 et 20€

Informations et réservations : 05 59 59 07 27 et www.snbsa.fr

 

*

Le Mudéjar (mudajjan), c’est le nom donné aux musulmans d’Espagne, devenus sujets des royaumes chrétiens après le XIème siècle, pendant la période de tolérance. Il est aussi un courant artistique très présent à Saragosse, Séville et Tolède, qui mélange l’art musulman, juif et chrétien.

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 2 au 8 novembre 2012.


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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 00:44

Elise Archambault… une magnifique révélation !

 

25et261012EliseArchambault263110Que voilà une soprano à la voix étendue et au timbre vocal brillant. Elise Archambault, c’est une présence scénique remarquable et dotée d’une grande musicalité. Sa voix ronde est délicatement fruitée. Une technique bien conçue qu’il y aurait de quoi la faire accéder à de plus hautes sphères. On est frappé par sa qualité de style, son joli timbre et ses aigus sans la moindre acidité. Elle représente une ode à l’élégance et à la séduction. La Luna Negra lui offre sa petite scène pour son récital « Mes airs de Diva » le 26 octobre à 20h30. Sensible à l’art lyrique, je me devais de la rencontrer.

 

APP : Merci chère Elise de bien vouloir te présenter à nos lecteurs…

EA : Je suis heureuse de faire ce métier parce que la musique est au cœur de ma vie. J’aime aussi en parallèle me lancer dans d’autres activités comme la peinture, le piano, les voyages, mais également… le tricot !

(Après des études d’Histoire de l’Art à l’Université d’Aix-Marseille et de Paris La Sorbonne, Elise Archambault a décidé de se consacrer entièrement à l’art lyrique. En 2002, elle obtient le diplôme de l’Ecole Nationale de Musique de Mâcon, et la médaille d’or à l’unanimité avec félicitations du jury. Depuis elle se produit régulièrement en récitals).

APP : As-tu toujours rêvé d’être une cantatrice ?

EA : Oui et non. C’est par le biais de la musique classique et du chant à la chorale de mon collège que j’ai gardé l’émouvant souvenir du Requiem de Mozart où nous étions six cent choristes, salle Pleyel à Paris. C’est à ce moment-là que j’ai commencé à travailler ma voix, mais sans pour autant vouloir devenir une cantatrice.

APP : Parle-nous de ta voix. As-tu des modèles ?

EA : Je connais bien ses tons, ses nuances et ses vibrations. Et paradoxalement, je ne contrôle pas tout. Qu’est-ce qui a rendu tel son si brillant et profond ? Pourquoi faut-il la travailler longtemps avant qu’elle ne s’ouvre et libère ses couleurs ? Grand mystère ! Plus que des modèles vocaux, des personnalités. J’ai beaucoup écouté Mirella Freni pendant ma formation mais j’apprécie la voix des grandes comme Renée Fleming, Elina Garanca, et celles moins connues qui me séduisent et m’émeuvent. Certes, hors cadre de ta question, je souhaite mentionner Xavier Toyas, pianiste et véritable compagnon de route depuis dix ans, qui connaît ma voix peut-être mieux que moi-même. J’apprécie grandement ses conseils musicaux.

APP : Quel sera ton univers musical sur la petite scène de la Luna Negra le 26 octobre ?

EA : Avec mon excellente pianiste Célia Quilichini, ce sera un répertoire qui me colle à la peau : Mozart bien sûr, mais aussi une mélodie espagnole de Granados qui est un merveilleux mélange de sensualité et d’innocence, quelques prières d’opéras de Verdi et Weber, et un air de l’opérette de Jacques Offenbach « La Périchole ». Célia interprètera un impromptu de Schubert et « Le Clair de Lune » de Debussy, en écho à « Ave Maria » de « l’Otello » de Verdi. Un programme tout à fait caractéristique, pas de thème, pas de chronologie, mais que du bonheur en veux-tu, en voilà.

APP : Quels sont les rôles que tu rêves d’interpréter ? Et quels sont les compositeurs qui t’attirent le plus ?

EA : Tous ceux que l’on voudra bien me proposer, comme Suzanne ou la comtesse dans Les Noces de Figaro de Mozart ou Anna ou Elvire dans Don Giovanni du même compositeur. Ce dont je rêve surtout, c’est de pouvoir me plonger dans un rôle et le vivre. Difficile de répondre à ta deuxième question, car il y en a beaucoup, mais je dirai Mozart, Massenet, Puccini, Messager, Offenbach. J’ai également du plaisir à écouter et à interpréter du Kurt Weill, Strauss et toute la musique espagnole De Falla, Granados, Obradors, tango et musique argentine avec Piazzola, Guastavino, Gardel.

APP : Comment vit-on l’art lyrique dans le monde d’aujourd’hui ?

EA : Au risque de paraître banal, je dirais que le monde d’aujourd’hui a énormément besoin de se pencher sur la beauté, la poésie, l’émotion. Je crois fermement que la musique et la voix en particulier ont un pouvoir libérateur et apaisant.

APP : Quels sont tes projets pour 2013 ?

EA : J’espère une tournée avec le spectacle créé cette année « Ce que m’a dit la fée Tulipe ». La joie de faire plusieurs concerts avec un quatuor à cordes dirigé par Claire Perrotton sur un répertoire d’opéra. En récital également dans le sud ouest avec Lacommande, Arzacq et Castelnau de Levis. Tango and Co en projet en pays basque sud et La Périchole que je chanterai les 9, 10 et 11 novembre au Théâtre Saint Louis à Pau. Il est prévu également deux enregistrements, mais pour l’instant je ne peux en parler.

 

Mes Airs de Diva – Elise Archambault – Célia Quilichini – 25 et 26 octobre à 20h30 – Luna Negra Bayonne logo luna

Tarifs : 15, 12 et 8€

Réservations : 05 59 25 78 05 et www.lunanegra.fr

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 26 octobre au 1er novembre 2012.


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L'ECRITURE... MA PASSION

alain-pierre pereira

 

Ma profession de journaliste culturel me permet de faire de belles rencontres artistiques dans diverses disciplines, et mes seules motivations sont spontanéité, probité, et sincérité. Mon but n'est pas de me montrer souple ou indulgent, et encore moins celui d'être virulent ou acrimonieux (sauf dans certains cas). Mes jugements seront rarement dans la négativité. Si je ne suis pas dans l'attrait ou la fascination, je préfère ne pas en parler ; pour la simple raison : le respect du travail apporté. Lucide que "toute création" signifie de mettre son énergie (car tout créateur au prime abord donne ce qu'il a de meilleur). En un mot, la seule raison de ce blog, est de vous faire partager mes coups de cœur, mes enthousiasmes, voire mon admiration et ma tendresse pour les artistes.

Alain-Pierre Pereira.

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