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9 avril 2011 6 09 /04 /avril /2011 00:02


boirefumer par poesieduster64

Christian Vadim - Philippe Lellouche - David Brécourt - Marie Fugain nous parlent  de la pièce "Boire, fumer et conduire vite !" et de leurs projets théâtraux...

 

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5 avril 2011 2 05 /04 /avril /2011 00:08

Philippe Lellouche… Le rire sucre les larmes !

(citation de Robert Sabatier)

 

boirefumerconduirevite-1.jpg

Les trois garnements et la bimbo. © Pascalito.

 

Une conversation très agréable au téléphone avec Philippe Lellouche quelques jours avant sa venue à la Gare du Midi à Biarritz pour la pièce dont il est l’auteur et l’interprète « Boire, fumer et conduire vite ».

Un être surprenant de naturel, d’authenticité et de caractère. Tel un feu qui vous réchauffe !

 

APP : Bonjour Philippe. Pour commencer, j’aimerais que tu nous fasses un petit speech sur ta 3e pièce « Boire, fumer et conduire vite ».

PL : La pièce est une variété de vérités pas… toujours bonnes à dire, et en toile de fond, un humour affectif et ravageur qui véhicule une vraie morale. Trois garçons qui, à la Saint-Sylvestre, se retrouvent en garde à vue. Le 1er pour avoir conduit vite, le 2e pour avoir fumé dans un lieu public, et le 3e d’être en état d’ivresse. Surexcités, ils tancent cette société qu’ils trouvent des plus liberticide, face au regain d’interdits, au pouvoir et aux dérives. Or c’est soir de fête, et pour détendre ces subversifs, on fait appel à une avocate… commise d’office. L’objectif de cette comédie : le rire. Les réparties fusent, dérident et dopent les zygomatiques.

APP : On dit que ta pièce est tirée d’une histoire personnelle…

PL : Oui. Il y a trois ans, venant de Russie où j’avais joué « Le Jeu de la Vérité ». En transit à l’aéroport, je m’étais caché pour fumer. Hélas je me suis fait gauler par un flic trop zélé et… une garde à vue de 7 heures ! David Brécourt, lui, a passé 12 heures parce qu’il conduisait son vélo en état d’ébriété dans son petit village. Même mon épouse Vanessa a fait un passage pour avoir pris ma défense parce qu’un policier m’avait filé 4 contredanses sur ma voiture mal garée. On croit « rêver » ! (rires).

APP : Une équipe soudée et complice avec les fringants et (presque quinquas) Christian Vadim et David Brécourt. On sent que vous vous connaissez très bien…

PL : Oh que oui ! On s’aime beaucoup et ce, depuis sept ans. Nous formons une joviale équipe tant sur scène qu’à la ville, tels des « affranchis de l’amitié ». Pour moi, ce sentiment sans confiance, c’est comme une fleur sans fragrance. Je sais où est mon essentiel et tout en jouant les funambules, je reste toujours en équilibre. L’amour et l’amitié sont mes deux éléments culminants.

APP : Pourquoi ton choix pour Marion Sarraut à la mise en scène et Marie Fugain à la comédie ?

PL : Avec Marion, c’est une grande et belle histoire d’amour professionnelle. J’ai débuté dans la carrière grâce à elle. À cette époque, j’étais un journaliste qui ne connaissait rien à l’art dramatique. J’ai tourné 7 ou 8 fois sous sa direction. Mais il lui manquait un petit plus : la mise en scène de théâtre. Aussitôt j’ai pensé à elle, histoire de lui renvoyer l’ascenseur. Mon père me disait toujours : « Ne mange jamais la main qui t’a nourri ! » Pour Marie, son papa Michel est mon pote que j’affectionne beaucoup. D’ailleurs je termine toujours mes spectacles avec sa musique. Un soir elle est venue voir la pièce avec lui. Je ne connaissais pas trop son parcours. Lors du dîner qui a suivi, j’ai découvert une jeune femme spontanée, vive, agréable, jolie et gentille. Je lui ai proposé de remplacer au pied levé Vanessa alors en stand-by pour grossesse. (Bébé montrera le bout de son nez bientôt, un attachant bélier comme sa maman et son papa). Je dois dire que Marie est le 4e garçon de la bande, qui plus est fort douée ! (rires).

APP : La pièce rencontre un vif succès. T’y attendais-tu ?

PL : Ah ! Mon éternelle interrogation. Pourtant preuve en est, à Genève où nous avons joué deux soirs devant 1300 personnes, le directeur a fait ce bel éloge : « Vous êtes ma plus belle programmation de la saison, passant devant Delon et Arditi ». Petite anecdote, la veille de la première à Carpentras, je m’étais excusé auprès de mes camarades, persuadé d’avoir écrit une balourdise. Ils n’en n’étaient pas persuadés et pour preuve : la pièce fut bien reçue.

APP : Deux questions sans rapport avec la pièce : énervé que Luc Besson n’adapte pas « Le Jeu de la Vérité » au cinéma ? Quelques mots sur ton livre « J’en ai marre d’être juif, j’ai envie d’arrêter » ?

PL : Je vais être bref. Pas énervé, mais soulagé ! Ce n’est pas Besson mais son associé Pierre-Ange Le Pogam (avec lequel il s’est fâché) qui a lancé le projet. J’ai vite compris qu’on ne devenait pas partenaire du jour au lendemain et qu’on ne pouvait monter des affaires comme ça. Ce type a confondu art avec business ! EuropaCorp fait des films qui filent comme des voitures, tels : Taxi 1, 2, 3, 4. Désolé, ça n’est pas ma tasse de thé ! Je n’en veux pas à Luc. À présent je connais les pièges ! Quant au livre, il y a ce folklore antisémite : juif, c’est un radin qui possède beaucoup d’argent et qui vole la réussite. À sept ans, à l’école on m’a traité de sale juif et ça m’a marqué. Mais l’important, c’est ma fierté d’être français et posséder une double culture. Ma confession est, de cœur et d’âme, juive et catholique. Doc Gynéco m’a dit : « Tu verras, c’est super de connaître les avantages et les inconvénients des deux parties. Tu es comme moi, mec, un métis ».

APP : Avant de nous séparer, quel message adresserais-tu au public pour lui donner envie de voir la pièce ?

PL : (il rit). Celle d’une chantilly réussie grâce à ma bande de « joyeux rentre-dedans ». Celle qui possède une maousse rigolade et des répliques aux petits oignons. Des moments enjoués où l’on remarque le délicieux jeu de massacre des comédiens et cette « garde à vue » rayonnante sur scène. Tout simplement, c’est irrésistible de drôlerie !.

 

Boire, fumer et conduire vite – 7 avril à 20h30 – Gare du Midi à Biarritz

Tarifs : 50 et 45€

Réservations : 05 59 59 23 79 et www.entractes-organisations.com

 

La pièce se jouera également au Zénith de Pau le 9 avril 2011.

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque’ du 1er au 7 avril 2011.

 

Prochainement : vidéo de l'interview d'avant spectacle.

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4 avril 2011 1 04 /04 /avril /2011 23:25

Poésie Gainsbourg, univers Gainsbarre !

 

Quatre musiciens en « ballades » dans une atmosphère « comédie » nous dédient les mots de Gainsbourg le poète et la folie de Gainsbarre ! Ces artistes, les Gevrey Chambertin, seront à la Luna Negra les 1er et 2 avril à 20h40. Verve, bons mots et émotion, des ingrédients qui m’ont tenté d’aller à la rencontre de son leader Zoon Besse. Entretien sur quelques notes de musique et des paroles sincères.

 

gevrey-chambertin-zoon-besse1.jpg

 

APP : Qui es-tu Zoon Besse ?

ZB : Un saltimbanque qui chante et qui joue la comédie. Mais aussi un amoureux des beaux mots et un jouisseur de la vie.

APP : Qu’est-ce qui t’a motivé à mettre ce spectacle, baptisé « Gainsbourg moi non plus », sur scène ?

ZB : Une certaine folie, le défi de faire passer avant tout les textes d’un véritable poète avant le personnage provoc que l’on connaît. Nous reprenons en grande partie ses chansons peu connues malgré quelques incontournables. Pour cela, nous avons réarrangé et réorchestré les musiques pour guider et faire voyager les spectateurs dans cet univers sensible et généreux.

APP : Quels sont les artistes qui t’accompagnent ?

ZB : Pem Braye-Weppe, violoniste, guitariste, contrebassiste et arrangeur musical. Il a été l’élève de Didier Lockwood. Je l’en remercie d’avoir construit ses musiques d’une manière fort riche. Gaétan Pantanella, guitariste, passionné de musiques des Balkans et du jazz. Son jeu de guitare est superbe et plurivalent. Dany Rizo, dit le « chipiron volant », contrebassiste, mais il ne joue pas de la contrebasse comme tout le monde… À découvrir lors du spectacle. Et puis Guillaume Barbot, comédien professionnel, qui a marié poésie avec l’humour et le jazz. C’est lui qui nous a mis en scène.

APP : Y aura-t-il du reggae, du hip-hop, du funk ? De la provoc, du désenchantement, du sardonique ?

ZB : Rien de tout ça, mais en revanche, de la sensualité, de l’humour, du classieux. Oui, je le concède, parfois le petit brin provoc.

APP : Comme lui, tu es un trublion, un fumeur de gitanes, un « bois-sans-soif » ?

ZB : Oouuuiiii ! (rires).

APP : Toi qui aimes ses citations, je t’en propose deux autres. Dis-moi ce que cela évoque pour toi ? « Quand on a comme moi l’âme pliée en fœtus, on a besoin de provoquer pour la dégourdir » ; « L’amour physique est sans issue » (paroles de la chanson : ‘Je t’aime moi non plus).

ZB : Je te réponds par une autre de ses citations : « Rien. Et mieux vaut ne penser à rien que ne pas penser du tout… ! »

APP : Quelques mots sur Docteur Gainsbourg et Mister Gainsbarre…

ZB : Poésie, provoc, souffle, esprit, délire, talent et séduction. Un très grand poète à la belle âme d’écorché vif.

APP : Quels sont tes projets ?

ZB : Un cabaret de chansons surréalistes et excentriques, du rock, du déjanté. « En vrac », c’est ce que nous préparons pour le prochain Avignon au Théâtre des Béliers. Ce sera du Gainsbourg for ever.

APP : Un petit message pour les spectateurs ?

ZB : Même si vous n’aimez pas Gainsbourg, venez ! Ce n’est pas un hommage, c’est un spectacle de chansons, d’humour et d’impertinence.logo luna

 

Article paru dans ‘la Semaine du Pays Basque du 1er au 7 avril 2011.

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22 mars 2011 2 22 /03 /mars /2011 22:18


CHRISTOPHE HONDELATTE INTERVIEW 2011 par poesieduster64

 

 

Le week-end dernier, Christophe Hondelatte était à la Luna Negra, à Bayonne, avec ses musiciens et
ses chansons originales. Quelques jours auparavant, La Semaine du Pays basque l'avait rencontré. L'occasion de revenir
sur ses créations, ses inspirations et son envie de faire de la musique, en plus de son métier d'animateur télé
("Faites entrer l'accusé" sur France 2) et radio (le 18h-20h sur RTL). Voici donc quelques-unes de ses réponses lors
d'un entretien à retrouver en intégralité dans La Semaine du Pays basque N°912 actuellement en kiosques.

 

© Vidéo réalisée par Edouard Lacoste-Lagrange et Alicia Snicker.

 

Si vous souhaitez voir un extrait du concert de Christophe Hondelatte à la Luna Negra, allez sur Aquitaine TV :

http://aquitainetv.fr/culture/musique/christophe-hondelatte-en-concert-a-bayonne.html

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20 mars 2011 7 20 /03 /mars /2011 18:50

Christophe Hondelatte, son baptême des planches !

Christophe rêveur, Hondelatte chanteur

Christophe Hondelatte se lance dans la chanson ! Son baptême des planches a lieu chez l’ami Jean-Michel, le chevronné directeur de la Luna Negra qui l’a invité les 18 et 19 mars à 20h30. Il nous offrira des chansons françaises aux accents jazzy qu’il a lui-même composées et écrites. À cette occasion, le « néophyte » de la chanson s’est aimablement prêté au jeu des questions/réponses de notre journaliste Alain-Pierre Pereira.

 

APP : Bonjour Christophe. Entrons dans le vif du sujet. Comment vous est venue l’envie de chanter ?

CH : C’est un désir de toujours, une envie manifestée à l’adolescence. Une voix, interprétation et improvisation que je travaille depuis cinq ans. Pour moi, la chanson est un agréable loisir, sachant qu’il faut être toujours en accord symétrique tant sur le plan musical que sur les textes. Je ne prétends pas devenir une « idole de la chanson française », mais j’ai cette farouche ambition d’aller jusqu’au bout de mon rêve de gosse. Je suis un (presque) quinqua qui chante et qui aime chanter, un point c’est tout ! (rires).

APP : Des chanteurs que vous appréciez et admirez comme Michel Jonasz, Raphaël, Benabar ont-ils été surpris lorsque vous leur avez annoncé que vous vous lanciez dans cet art ô combien difficile et risqué ?

CH : Non ! Mais impatients de connaître la suite. Surtout Benabar qui m’est le plus proche musicalement et humainement. Oui, intéressés. D’ailleurs, Michel Jonasz attend avec hâte la sortie de l’album. Quant à Raphaël, il a déjà écouté, car nous sommes dans le même circuit. Je me considère comme un « lucide débutant », même si j’ai cette notoriété médiatique, ce qui ne manifeste pas obligatoirement l’approbation du public. J’ai envie que ça marche, qu’on ait du plaisir à écouter mes chansons, qu’on aime ce que je fais. Qu’on ne me colle plus dans la peau d’un animateur et journaliste, mais dans celle d’un chanteur. Conscient que cet univers est difficile et risqué, surtout pour quelqu’un de connu, car c’est le procès d’intention : une carrière…ou pas ! Certes, j’ai quelques imperfections et peut-être un manque de maîtrise, mais j’ai pour moi des circonstances atténuantes : les premiers balbutiements ! J’ai comme l’impression d’être à « Faites entrer l’accusé » (rires). Mais bon, je suis serein et heureux.

Christophe rêveur, Hondelatte chanteur

APP : Avec quelques années de solfège et de violoncelle au Conservatoire de Bayonne, quels sont vos substrats en matière de composition ?

CH : Souvent je favorise les textes, puis j’acclimate la technique d’improvisation du jazz. Avec Nicolas Loupien mon pianiste, nous créons une grille d’accords sur des développements harmoniques et nous cherchons une mélodie suffisamment riche, accessible et populaire.

APP : Quels sont les musiciens qui seront à vos côtés pour votre baptême des planches à la Luna Negra ?

CH : Au piano Nicolas Loupien (mon ami de toujours), à la basse Nicolas Chelly et à la batterie Franxoa Arreçarret. Tous quatre sommes originaires du Pays basque, et ça n’est absolument pas voulu.

APP : Quel sera le registre de votre concert et qui sont ceux qui vous ont influencé ?

CH : À mi-chemin entre la chanson française et tonalités jazzy. C’est proche de Michel Jonasz, pro du jazz, celui qui m’a le plus influencé. Une paternité que je revendique et parce que j’aime sa liberté musicale. Également du Nougaro et Bécaus par quelques accents. Je reprends également « La valse des lilas » de Michel Legrand.

APP : Vous avez baptisé votre spectacle « Dans ma maison tu viendras ? » Pourquoi ?

CH : Parce qu’au départ, je voulais rendre un hommage à Prévert. Mais les héritiers ont figé le répertoire du poète à travers les adaptations musicales qui avaient été créées de son vivant. Ils refusent qu’il y en ait après sa mort. Alors, il ne me restait que le titre d’un de ses poèmes que j’aime beaucoup.

APP : Je vous cite : j’espère défendre mon album dans des émissions comme « Chabada » et « Taratata ». Fichtre ! Vous vous voyez déjà en haut de l’affiche ? C’est quand la sortie de votre album ?

CH : Non, je n’ai pas cette prétention, mais pourquoi ne pas m’offrir une belle affiche sur le plan musical, un big band de cuivres, un orchestre symphonique et vivre des sensations eurythmiques au maximum. Et pourquoi ne pas concevoir de grandes salles comme l’Olympia, le Zénith, Bercy (rires). Le rêve ne coûte pas cher ! (rires). La sortie de l’album est prévue pour octobre. Aux anges qu’il ait été réalisé par des musiciens ultra professionnels et enthousiastes et je les remercie de m’avoir permis de réaliser ce vieux rêve.

APP : Avant de nous quitter, quels sont vos projets ? Et quelques mots pour le public qui viendra vous écouter.

CH : Toujours à l’antenne de RTL dans la même tranche horaire (18/20). Je fais la dernière saison de « Faites entrer l’accusé » tournant ainsi la page. Il est prévu une trentaine de dates pour mon concert l’année prochaine. Quant à la production, ça dépendra de mes projets télévision, car tout cela est encore en chantier. À ce public, j’aimerais offrir ce modeste récital, moi le chanteur débutant et l’enfant du pays que je suis, avec sa tendresse, sa sensibilité. Qu’il soit un juge tolérant et un spectateur attentif, appréciant ou savourant ce rendez-vous donné. Et quel bonheur de savoir que mes proches, amis et connaissances seront là aussi.

 

Christophe Hondelatte – Swing et chanson – 18 et 19 mars à 20h30 – Luna Negra à Bayonnelogo_luna-copie-1.png

Plein tarif : 14€ adhérent : 12€ demandeurs d’emploi, handicapé, étudiant : 8€

Réservations : 05 59 25 78 05

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 18 au 24 mars 2011.

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15 mars 2011 2 15 /03 /mars /2011 01:05

Bientôt sur le site de 'la Semaine du Pays basque'

une interview exclusive de

Christophe Hondelatte

 

Ne la manquez pas !

 

Extrait...

 

© Alicia Snicker.

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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 22:48

André Manoukian : je ne suis pas un « pianist hero » !

 

 

andre-manoukian-1.jpg

Crédit photo : François Marquet.


 André Manoukian est le musicien « discret » qui ne se considère pas comme un « pianist hero ». Un amoureux de la voix pour qui c’est le plus bel instrument du monde. Et si fier de ses chanteurs ! Dédé veut nous montrer le jazz comme une musique en mouvement, une musique loin de s’éteindre. Je me suis entretenu avec lui pour sa participation musicale au « Festival Jazz en Mars » à Tarnos le 12 mars prochain.

 

APP : Bonjour André. Le 12 mars vous êtes sur scène avec votre Quartet au « Festival Jazz en Mars ». Qui sont les musiciens qui vous accompagnent ?

AM : Contrebasse : Christophe Wallemme ; batterie : Stéphane Huchard ; saxo et duduk (flûte arménienne) : Hervé Gourdikian. Ce Quartet se démarque par l’utilisation du chant modal arménien aux blues notes caractéristiques.

APP : Comment avez-vous été contacté pour ce festival et quel en sera le programme ?

AM : Tout simplement par mon agent. Quel immense plaisir de (re)venir jouer dans le Sud-Ouest. Nous exécuterons les titres de mon premier album « Inkala » que nous avons perfectionné après deux ans de scène et l’arrivée d’Hervé. Un mélange de compositions originales et folk song. Une invitation au voyage vers l’Orient, sorte de vertige vertical offert aux amoureux du jazz.

APP : Quelle a été votre formation de musicien ?

AM : J’ai commencé enfant par le piano classique, puis la découverte du jazz à mon adolescence où j’étais pensionnaire à la célèbre Berklee School of Music de Boston.

APP : Remontons le temps ; votre belle rencontre avec la talentueuse chanteuse de bal Liane Foly vous fait prendre une autre route, celle de la composition et de la production. Peut-on savoir pourquoi ?

AM : (ndlr : son visage s’éclaire d’un sourire, accentué d’une expression admirative). Parce qu’un jour en studio, j’ai rencontré le plus bel instrument de musique qui soit : LA CHANTEUSE ! (rires). Instrument de prédilection que cette voix féminine, figure mythologique, à la fois muse et sirène qui me fera plonger dans le « côté féminin » de la force.

APP : Après cette fugue musicale de variétés, qu’est-ce qui vous a fait revenir au jazz ?

AM : Ah ! Mon cher, la douloureuse condition du roi Pygmalion lâché par sa créature ! C’est aussi mon Arménie et la musique de mes ancêtres qui m’ont donné un angle original pour aborder l’exercice difficile du trio.

APP : Toujours aux commandes du « Cosmojazz Festival » de Chamonix ?

AM : Oui, bien sûr. Une deuxième édition qui aura lieu du 26 au 31 juillet. Elle reprendra l’origine de concerts en altitude dans le plus bel écrin qui soit : le massif du Mont-Blanc.

APP : Si vous nous parliez de votre album « So In Love » ?

AM : Je me suis enfin senti capable d’aborder le répertoire de grands maîtres qui m’ont tant inspiré : Gershwin, Cole Porter, But Baccarach, trois grands férus de jazz. Alors pourquoi ne pas composer et écrire de belles chansons d’amour, chantées par cette jeune génération de chanteurs qui offre  l’innocence, la fraîcheur, revisitant agréablement les standards.

APP : Lorsque vous participez à la naissance d’un album, avez-vous des exigences artistiques ?

AM : Non. Que les chanteurs aient un « monde », que la couleur soit jazz et soul, oui. J’aime le grain authentique et pas la prouesse technique.

APP : Cher André, peut-on dire que vous êtes un jazzman heureux ?

AM : Oui ! Redécouvrir le plaisir de caresser les touches de mon piano chaque jour et le ressentir comme ma nouvelle… CHANTEUSE ! (rires).

APP : Merci André pour cet agréable entretien. Un petit message avant de nous séparer ?

AM : Merci à vous sympathique journaliste. Etre à nouveau sur scène et offrir mes concerts qui se bonifient, qui progressent, et ce, grâce à mes excellents musiciens. Quel pied ! L’impatience de venir dans la belle ville de Tarnos et jouer pour vous ! Parole de Dédé les doigts de fée ! (rires).

ANDRE-MANOUKIAN.jpg

Jazz en Mars (6e édition) le 12 mars à 20h30 – Salle Maurice Thorez à Tarnos

Tarifs : 1 soir : 15€ - Pass 2 soirs : 25€

Réservations : 05 59 64 49 40

 

Nous parlerons dans notre prochaine édition des deux concerts du « Festival Jazz en Mars » les 11 et 13 mars 2011.

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 4 au 10 mars 2011.

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 23:33

Carrément Blues… Un souffle naturellement blues !

 

carrement blues 1 

Dans le cadre de son concert au Caveau des Augustins ce 25 février à 21h, j’ai interviewé pour le journal ‘La Semaine du Pays basque’ Guital Bastien, un musicien bourré de talent. Ce guitariste nous fait partager son respect pour le blues. Vous feriez bien de vous en souvenir, car il a le souffle… naturellement blues !


APP : Bonjour Guital Bastien. Merci de vous présenter et de retracer votre parcours de guitariste.

G : Carrément Blues est une belle amitié et complicité de 25 ans avec Fred Chaudagne. Deux guitaristes passionnés qui ont donné naissance à « Les vieux congénères du blues ». Un duo vite devenu quintet avec l’arrivée du claviste Xabi Fischer, du bassiste Jean-Michel Martineau et du batteur Nico Ubico. Fred apprécie la pop, le bluegrass, le folk irlandais et le rock sudiste. Moi, c’est l’univers rock. Chanteur, j’ai créé les groupes « DOHC », « Wild’n’blues » avec des reprises de ZZ Top, AC/DC ou Deep Purple. Puis j’ai essayé un Dobro, la guitare slide, ainsi j’ai découvert que j’avais le blues dans la peau ! Nous avons fait part à Vince, un ami breton et musicien, l’idée de monter un quintet blues. Ce dernier a répondu « Ah ! Oui, carrément ! ». Ainsi est né Carrément Blues.

APP : Quelles sont les bases fondamentales qu’un musicien doit connaître du blues ?

G : On a tendance à condenser le blues à un « turn around » de trois accords et une gamme de cinq notes. Les bonnes notes, les bons choix et surtout les bons arrangements font toute la différence. On s’aperçoit alors que le blues est une musique beaucoup plus complexe. Faites jouer le même titre à cent musiciens, vous n’aurez jamais le même ressenti. Voilà pourquoi on prétendait que certains guitaristes vendaient leur âme au diable pour pouvoir avoir le feeling du blues !

APP : Pour certains, le blues est un véritable style de vie. Qu’y a-t-il de si spécial dans cette musique ?

G : C’est d’abord un cri venant du plus profond de soi. Une sorte de plainte qui vient exorciser un mal de vivre, oublier un peu cette misère. Le blues, c’est chanter de façon très plaisante des thèmes qui, en fait sont très tristes. Chacun avec son ressenti. C’est aussi une sorte de mise en transe. Robert Johnson en est le musicien incontournable. Tous les fervents sont passés par l’écoute de ses chansons.

 

carrement-blues-2.jpg

 

APP : Comment préparez-vous vos concerts ? Avez-vous des rituels avec vos musiciens ? Avez-vous une devise ?

G : Par une bonne bouffe (rires) cuisine du Sud-Ouest et des vins millésimés. C’est une sorte de peña hédoniste du blues ! Plus sérieusement, nous nous isolons pour échauffer nos doigts sur des gammes et aussi pour nous rassurer. Et tous les cinq dans la loge nous faisons un cercle en se tenant les mains, puis on file vers la scène comme si on entrait sur un stade. Et se coller au plus près de l’émotion.

APP : Jouez-vous vos propres compositions ou surtout des reprises ?

G : 80% des compositions qui parlent d’amour déçus ou impossibles, problèmes de dépendances ou qui évoquent des histoires vraies de musiciens. Pour les reprises, des petits cadeaux qu’on offre au public pour qu’il entre plus aisément dans notre univers. Notre devise ? : « All be alright, all be alright… Someday ».

APP : Des projets ? Et vous laissez conclure cette interview en vous remerciant grandement de votre participation.

G : Un CD de quinze titres que l’on termine avec notre ingénieur du son Patrick Fischer. Le 11 juin nous jouerons à Bordeaux à « L’Amadeus Song », le 9 juillet à Dax pour le Motors’n’blues Festival et nous partirons pour un Breizh Tour à Saint-Malo. Merci à vous de nous prêter attention. Et se coller au plus près de l’émotion du public. Notre ami Kiki Graciet, harmoniciste, appelle cela « Rouler blues ! ».

 

Carrément Blues – 25 février à 21h – Caveau des Augustins à Bayonne

Tarif unique : 7€

Réservations : 05 59 25 69 76 et 06 98 18 22 77 logo caveau

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 25 février au 3 mars 2011.

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 21:52

Boudu les Cop’s !... C’est l’effet surprise !


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Véritables fées d’actualité, les Boudu les Cop’s déferlent tel un tsunami sur la planète Luna Negra les 3, 4 et 5 mars à 20h30. Trois supers nanas boudufiantes à souhait, jolis brins de violette de la ville Rose qui se donnent en concert avec « C’était mieux demain ». Ces fée-noménales grisettes jouent divers accords avec leurs voix enjôleuses bien en harmonie. Des « absolutely fabulous ». C’est ce qu’on appelle « l’effet surprise » !


APP : Bonjour les filles. Qui êtes-vous fées-tives et talentueuses divettes (artiste à plusieurs emplois, comédienne, chanteuse, danseuse) ?

Véro : Bonjour Alain-Pierre, mais on préfère Pierre, car les Pierre ont des sous, ben oui, des … sous-Pierre ! (rires). Ah tu veux du délire mon coco, tu vas être gâté ! Oui, nos spectacles sont à Pierrométrie variable ! Au départ, il y avait la fée Muriel, mais elle a disparu comme les mauvaises odeurs, la fée-brèze ! Non cette fée n’était pas mauvaise, d’ailleurs on est toujours bonnes cop’s, parce que nous on est pour la fée des ménages. C’est juste qu’on aimait la chambrer et elle adorait ça. Maintenant il y a Bernadette et Dedeine avec notre « C’était mieux demain ».

Dedeine : Trois fée-lées qui n’ont pas peur de repousser les limites de la fée-lune !

Bernadette : Moi, je fée-ce que je veux avec mes cheveux quand ils ne sont pas sur la langue à Véro !

APP : Paraît que vous n’avez pas d’amis pour sortir avec vous le soir ? Fée-pas possible, vous si fée-riques, si fée-buleuses ?

Véro : Des fée-impuls qui ne marchent pas !

Dedeine : Bah, ouais, on a un cop’s qui nous sort parfois. Il s’appelle Vladimir Fée-doroski.

Bernadette : Mais qui t’a dit qu’on n’avait pas d’amis ? Si c’est le cas, je compte sur toi pour les faire venir à la Luna Negra !

APP : Drôles de mésaventures pour vous les fée-modèles ou peut-être fée-malheurs comme la petite Sophie de Ségur ?

Dedeine : Oh ! Jamais dans les fée-divers ! Dans les fée-d’armes, oui !

Bernadette : Fée quoi cette question ? Ça me fait pas trop rire ! Et puis je te prie de m’appeler Comtesse !!! Merci votre Seigneurie !

Véro : Moi perso, je préfère la chèvre de Seguin !

APP : Quelles vachardes ces fée-lonnes de marraines qui vous ont donné à toi Bernadette le look de M. Spok, toi Véronique le diable au corps et toi Dedeine, considérée comme un bonbon trempé dans du cassoulet ! J’espère que vous allez vous venger ?

Bernadette : Tout à fée ! Elles ne perdent rien pour attendre. D’ailleurs elles n’ont pas intérêt à venir sur Bayonne, car je suis fan de Charmed (célèbre série télévisée avec trois jolies sorcières) et j’ai plus d’une potion dans mon sac à malices pour les liquéfier. Abracadabra ce soir à la Luna !

Dedeine : Mouais, je prépare ma vengeance, car la nouvelle cop’s que je suis n’est pas molle comme un caramel, ni une fée-gnante, et je déteste les fée-culents !

Véro : ???!!! Tu peux répéter la question ? Non, je ne suis pas Stéphanie de Monaco, je m’appelle Véro !

APP : Hormis ces avatars les fées, c’est votre fait d’amour ? Être couchées dans le foin avec le soleil pour témoin, passer l’amour à la machine ou être malades de ne pas avoir d’amour ?

Véro : Moi, je suis une fée-romantique !

Dedeine : Bof ! J’Fée pas attention à toutes ces conneries ! Moi j’aime bien les sucettes à l’anis.

Bernadette : En ce qui me concerne, tout va bien de ce côté-là. Mais je n’en dirai pas plus. Mais je tiens à te dire que mon cœur est fée-al !

APP : Quels antidépresseurs les fées conseillent-elles à leur public basque ?

Dedeine : La liqueur de fée-ling (liqueur fehling : réactif utilisé dans le dosage du glocose, c’est dans le petit Larousse illustré) Fort efficace à notre addiction au chocolat !

Bernadette : Le rire, c’est le seul médoc au monde qui est gratuit. En plus, ça chasse le stress, c’est ce que je souhaite à tous. Foi de fée-licité !

Véro : Je leur souhaite une bonne Boudufication en venant nous voir à la Luna Negra.

APP : Jolis brins de violettes, je vous embrasse et vous laisse le mot de la fin…

Dedeine : Tu as les fée-licitations des trois fées pour tes questions fée-cétieuses et fée-rfelues.

Bernadette : C’est quand que tu me fée du couscous chéri ? Ou bien de l’étorki ?

Véro : C’est déjà la fin ? Zut ! Moi qui ai encore faim de toi !

 

Propos délirants recueillis par A-P Pereira.


Abelya Production présente « Boudu les Cop’s » les 3, 4 et 5 mars à 20h 30 – Luna Negra à Bayonne

Plein tarif : 14€ Adhérents : 12€ Demandeurs d’emploi, étudiants, handicapés : 8€logo luna

Réservations : 05 59 25 78 05 ou www.lunanegra.fr

 

Article paru dans la ‘semaine du Pays Basque’ du 25 février au 3 mars 2011.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 23:22

Laurent Gérard… Une bouffée de fraîcheur et d’humanité


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Le fantaisiste Laurent Gérard arrive avec son one-man show « Gérard comme le prénom » ou un clin d’œil qui évite toute confusion avec l’imitateur célèbre, mais qu’on ne manquera pas d’évoquer à la Luna Negra le 24 février à 20h30. Un « seul en scène » drôle et vif qui relate une histoire inattendue, une amusante histoire… sa propre histoire. Une écriture plaisante et aiguisée qui permet tous les aplombs, insolences et … vérités aussi, sur un ton polisson mais sans une once de vulgarité ! Rencontre avec l’artiste.


APP : Bonjour Laurent Gérard. Parlez-nous de votre spectacle « Gérard comme le prénom ».

LG : C’est un spectacle très intime et plaisant que je me suis offert pour mes 40 ans, parce que rompu de jouer le texte des autres. Neuf mois de gestation, mais l’accouchement n’a pas été douloureux ! (rires). Heureux aussi qu’il ait bonne presse. Seul sur scène, je raconte ma vie où défilent des personnages que j’ai croqués avec générosité ou … révolte ! Je parle d’identité, d’hommes qui se mentent, qui se cachent ou qui se laissent reclure dans des « rôles » qui ne leur appartiennent pas. Et je m’appelle Laurent Gérard et, bien sûr, il y a souvent confusion avec l’imitateur célèbre. J’assume cela en évoquant ce presque « patronyme » avec esprit et galéjade.

APP : Christophe Luthringer, le metteur en scène, met en scène… un metteur en scène ! Comment s’est passée votre relation théâtrale ?

LG : Etonné que je sois mis en scène ? (rires) Il était judicieux et important pour moi qu’il y ait un « œil » extérieur. Christophe est un metteur en scène formidable. Nous avons eu une première collaboration avec « Je t’avais dit, tu m’avais dit », un montage de textes de Jean Tardieu que j’ai joué trois cents fois. Chaque soir, on embarquait le public sur des montagnes russes ! Christophe qui me connaît humainement et professionnellement a auguré ce que je voulais traduire à travers mon spectacle. Il a tout de suite perçu ce désir très identitaire qui me ressemble, mais aussi celui d’entraîner les spectateurs dans « l’oubli de nous-mêmes ». Une flânerie imaginaire de découverte et d’émoi.

APP : Quel parcours singulier ! Réalisateur, comédien, musicien, danseur, chanteur. Dites-moi, c’est une formation à l’américaine que vous avez reçue ou tout simplement vous refusez de vous laisser enfermer dans une case ?

LG : De la même manière qu’un pianiste fait ses gammes, qu’un danseur travaille régulièrement à la barre, j’ai toujours pensé qu’un comédien devait développer son art en de multiples disciplines et j’essaie de les utiliser au mieux. Apprendre à bien placer sa voix, ressentir les émotions par les expressions corporelles ou vibrer lorsque vos doigts caressent les touches d’un piano est également essentiel. Quant à la réalisation de mon court métrage « Merci Mademoiselle », une expérience ineffaçable, récompensé par différents festivals. Je nourris aussi l’espoir d’écrire et réaliser un long métrage.

APP : Quels sont vos modèles artistiquement parlant ?

LG : Je suis tombé raide dingue en 1990 pour le one woman show de Valérie Lemercier. Véritable bombe de drôlerie, d’incarnation et d’audace. De l’admiration pour Alain Chabat, Florence Foresti, Sylvie Joly. Et pour la série anglaise « Little Britain », inconnue en France, complètement… « politically incorrect » et extravagante à souhait !

APP : On dit que vous possédez la voix nasale de Bernard Giraudeau, l’élocution précieuse hachée d’un Luchini et un petit côté Buster Keaton (acteur, réalisateur, producteur (1895-1966) surnommé « l’homme qui ne rit jamais », en contraste avec Charlie Chaplin). Flatté ou irrité ?

LG : Très flatté. C’est encourageant quand vous êtes un jeune comédien d’être comparé à des artistes talentueux et reconnus, comme le regretté Bernard Giraudeau qui lui aussi touchait à différentes formes d’expression artistique. Quant à Luchini, ça me poursuit depuis mes débuts ! Grâce à cette bonne élocution, je fais l’admiration des spectateurs âgés ! (rires). Ah ! Buster Keaton, quel génie ! Ce type était capable de prendre des risques insensés avec des cascades physiques souvent périlleuses et tout cela pour décrocher les rires ! Mais, je n’en suis pas là. Le journaliste qui a fait ce parallèle flatteur avait apprécié l’énergie physique que je déployais dans le spectacle « Je t’avais dit, tu m’avais dit ».

APP : Merci Laurent pour ce moment passé ensemble. Avant de nous séparer, je vous laisse le mot de la fin…

LG : Je me réjouis de présenter mon drôle de bébé aux spectateurs du Pays basque avant Paris le 1er avril. Non, ce n’est pas un poisson ! (rires). Les transporter dans mes univers qui les émouvront ou les apostropheront ou les questionneront sur eux-mêmes. Et surtout les faire rire !.

 

Gérard comme le prénom – 24 février à 20h30 – Luna Negra à Bayonne

Plein tarif : 14€ - Adhérent : 12€ - Chômeurs, étudiants, handicapés : 8€ logo luna

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 18 au 24 février 2011.

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L'ECRITURE... MA PASSION

alain-pierre pereira

 

Ma profession de journaliste culturel me permet de faire de belles rencontres artistiques dans diverses disciplines, et mes seules motivations sont spontanéité, probité, et sincérité. Mon but n'est pas de me montrer souple ou indulgent, et encore moins celui d'être virulent ou acrimonieux (sauf dans certains cas). Mes jugements seront rarement dans la négativité. Si je ne suis pas dans l'attrait ou la fascination, je préfère ne pas en parler ; pour la simple raison : le respect du travail apporté. Lucide que "toute création" signifie de mettre son énergie (car tout créateur au prime abord donne ce qu'il a de meilleur). En un mot, la seule raison de ce blog, est de vous faire partager mes coups de cœur, mes enthousiasmes, voire mon admiration et ma tendresse pour les artistes.

Alain-Pierre Pereira.

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