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21 janvier 2011 5 21 /01 /janvier /2011 21:43

Martial Betirac... Fragments de vie, éclats de rire !

 

"Il est tout à la fois à certains moments. Il est bien de notre époque même si parfois je le soupçonne de venir d'une autre planète !"C'est son metteur en scène Claire Vidal qui le dit. Lui, c'est l'humoriste Martial Betirac, juvénile et sémillant, mais sous son air de gentil se cache une peinture grinçante sous une grande couche de talent. C'est sa toute dernière création "Martial remet une couche" qu'il présentera à la Luna Negra les 14 et 15 janvier à 20h30. D'emblée son spectacle annonce la couleur, un pot pour rire vocal tout en nuance ! Martial est un enlumineur enrichi d'une palette chamarrée. Je l'ai rencontré lors d'une pause.

martial-betirac-1.jpg

APP : Bonjour Martial. Ainsi tu reposes tes valises à la Luna Negra avec ton spectacle "Martial remet une couche" avec un petit plus : quatre musiciens. Tu chantes à présent ?

MB : Oui, parce que chanter est un plaisir pour moi. Dans mon spectacle j'ai des chansons burlesques que je fredonne au son d'une guitare. Après deux années seul sur scène, j'ai voulu être entouré de musiciens.

APP : Comment te définis-tu ? Humoriste, raconteur, ménestrel ?

MB : Comme un amuseur des temps modernes, sur un fond de toile drolatique et poétique. Une belle graine de comique, quoi ! (rires).

APP : Qui sont tes modèles de l'humour ?

MB : J'aimais beaucoup Elie Kakou et Coluche. J'apprécie aussi Bigard, Gad Elmaleh.

APP : Au fil de ton spectacle tu dépeins des personnages entre rire et émotion. Comment équilibres-tu ces deux pôles ?

MB : Pas toujours facile de trouver le bon rythme au moment souhaité, alors j'expérimente, je tente des choses, je les bouge et parfois même, je les efface. L'équilibre entre ces deux pôles réside à être drôle avant et après et pas trop plombant sur le moment d'émotion. Le spectacle est avant tout un exercice de style pour le comédien.

APP : Dévoiles-tu ta personnalité sur scène ? Est-ce pour toi une forme de thérapie ?

MB : Bien sûr, sur scène, c'est moi. Après, c'est évident, le spectacle est écrit, donc c'est moi en mode scène. Ma seule thérapie, c'est la musique dans ma vie de tous les jours, parce qu'il n'y a rien de plus privé que la musique. Claire Vidal, son metteur en scène, ajoute : "Il est à l'image de Martial, mais il laisse très peu de place à ses fragilités qu'il garde au fond de lui parce que pudique".

APP : Dans ton spectacle, y-a-t-il une grande part d'impro ?

MB : Tout est écrit. Quelquefois, pour le plaisir, j'improvise. Je parle avec le public, car j'aime son contact. La scène c'est un peu mon chez moi, entouré d'amis avec qui j'adore rire. Mais Claire veille au grain pour que je ne tombe pas dans la caricature, le ridicule et ne glisse pas sur la pente des chargeurs réunis ! (rires).

APP : Te considères-tu comme un auteur ou un acteur ?

MB : Les deux mon Général ! J'écris et je joue. Mais j'aime être mis en scène, surtout par la femme de ma vie, ma presque maman, Claire Vidal (rires).

APP : On dit que tout gamin tu étais facétieux mais aussi un tantinet dégourdi et espiègle. Te souviens-tu d'une anecdote amusante ?

MB : Ah ! ah ! ... C'est ce que fait tout môme à l'école : le prof qui s'absente, moi qui fais rire toute la classe. Le prof revient et moi, je suis viré !

APP : Comment sais-tu si un sketch est bon ? Le testes-tu sur tes proches ?

MB : Souvent je sais qu'il y a un truc à faire, alors je teste. Je glisse une ou deux phrases pas piquées des hannetons dans une conversation pour voir la réaction des gens à froid. Sinon, c'est à Claire que je demande conseil qui parfois m'aiguille pour la suite.

APP : Que penses-tu des humoristes "Méchants" ? Crois-tu qu'on doit fixer des limites en humour ?

MB : J'aime ceux qui le font. Mais dans mon spectacle je suis assez cool et bon enfant. À21 ans, on ne donne pas de leçon aux autres sauf à sa petite sœur... (rire). Oui, je pense qu'on peut rire de tout, mais savoir avec qui l'on rit.

APP : Comment vois-tu l'avenir de l'humour français ?

MB : Je le pense tout tracé : les grands vont continuer à nous faire rire et les petits deviendront grands... ou pas !

APP :D'autres projets pour 2011 ?

MB : Je poursuis la tournée en février à Bordeaux, Strasbourg, Gap... J'ai casté pour l'émission "On ne demande qu'à en rire" de Laurent Ruquier. J'espère que cela marchera. Je m'occupe également de la programmation de la salle du Casino de Capbreton depuis janvier. Pour son inauguration, nous présenterons "Humour et Associés" qui regroupe les humoristes de la région dont je fais partie.

APP : Avant de nous quitter, quelques mots pour ton public...

MB : Pour ceux qui me connaissent, merci de me soutenir et d'être toujours fidèles. Pour ceux qui ne me connaissent pas, n'hésitez pas, venez me rencontrer car j'ai une couche d'humour, une couche de tendresse, une couche d'ironie, une couche de poil à gratter à vous offrir.

 

Martial, c'est la vitalité confondante et quel showman !.

 

Martial remet une couche - 14 et 15 janvier à 20h30 - Luna Negra à Bayonne

Tarifs : 9 et 6 €

Réservations : 05 59 25 78 05.logo luna

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque" du 14 au 20 janvier 2011.

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 23:41

Les pères Peinards... la nouvelle année en swinguant !

 

L'engageant Quartet "Les pères Peinards" qui a vu le jour en 2008 entre les Landes et le Sud Gironde, rend un bel hommage au style révélé par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli : le jazz manouche. Pour le plaisir d'un grand nombre, il sera à la Luna Negra les 7 et 8 janvier 2011 à 20h30.

peres-peinards-1.jpg

On sent au travers d'interprétations tout le dynamisme de quatre artistes, authentiques et passionnés, qui mêlent convivialité et émotion du jazz manouche. Outre les reprises de Django et de la musique traditionnelle manouche, ce quartet met à l'honneur Brassens, Gainsbourg, Salvador, Ferré et quelques compositions propres, dans un assortiment bien ficelé par Laurent Mastella et François de Rochefort à la guitare, Gaétan Larrue à l'accordéon, et Véronique Bertet à la basse. Ils ne se la jouent pas à faire trembler les murs sous les coups de basse ou à déchirer les tympans par le son acéré des guitares. Non, ici, c'est "pépère peinard" qui lègue dans le naturel du "manouche style". Ce groupe de scène a acquis ses lettres de noblesse pour ce genre de discipline musicale, laissant à la suite, la magique impression d'un niveau de qualité musicale. Ce quatuor fait vivre l'universalité de sa musique avec ce mélange des genres réellement audacieux, s'aventurant sur des pistes accordées et rythmées non dénuées d'intérêt. Il nous conduit aux racines du jazz manouche avec une parfaite démonstration. Les Pères Peinards, c'est une flûte géante dans laquelle valsent des bulles de talent. C'est aussi l'appréciation du jazz manouche par cette excellente cuvée landaise/girondine !.

 

Les Pères Peinards - 7 et 8 janvier à 20h30 - Luna Negra à Bayonne

Plein tarif : 11€ - Tarif adhérent : 9€ - Demandeurs d'emploi, étudiants, handicapés : 6€

Réservations : 05 59 25 78 05logo luna

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 7 au 13 janvier 2011.

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 23:38

Theatro Sunil... sur les traces de Tchekhov

 

Theatro Sunil : huit virtuoses qui exhibent leurs numéros à l'imagerie du cirque, entre comédie clownesque, gags et pitreries musicales. Ils seront au Théâtre de Bayonne les 13 et 14 janvier à 20h30 avec "Donka, une lettre à Tchekov". C'est le metteur en scène et chorégraphe Daniele Finzi Pasca qui a uni tous les rouages du cirque nouveau dans un univers mythique, excentrique, poétique, naïf et alambiqué. Il décline des scènes sous chapiteau avec ses acrobates, musiciens, clowns, comédiens ou danseurs. Cet homme qui vient du monde du cirque nous parle le langage des Augustes, s'exprime avec les acrobaties des trapézistes et des jongleurs. La rencontre avec l’œuvre de Tchekov, résolument moins accessible qu'un nez rouge, pourrait refroidir certains. Ce serait une grave erreur. Peu d'autres que lui auraient pu réussir à utiliser ces codes pour brosser l'univers de l'illustre auteur d'aussi brillante façon. Et les mots manquent pour exprimer l'éloge à ce délicieux travail de Daniel Finzi Pasca. Dès les premières minutes, le public est plongé dans un monde fantastique où acteurs et accessoires deviennent, grâce à des projecteurs installés derrière les planches, des silhouettes qui défilent en ombre chinoise sur le grand rideau de la salle. Cela donne l'impression de regarder un tableau vivant géant. Que d'histoires à raconter : celle de la vie de Tchekov, mais aussi l'existence, la mort, les paillasses et les allégories. Un divertissement où tous les sens sont éveillés pour une charge émotive constante et incroyable. On reste frappé d'admiration face à la magie opérante. Conte d'enfants, oui, mais aussi pour adultes !.

theatro-sunil-1.jpg

Donka, une lettre à Tchekov - 13 et 14 janvier 2011 à 20h30 - Théâtre de Bayonne

Tarifs : de 20 à 30€ (places numérotées)

Réservations : 05 59 59 07 27 et snbilletterie@snbsa.fr

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 7 au 13 janvier 2011.

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15 janvier 2011 6 15 /01 /janvier /2011 22:33

Fabien Duclerc...petit prince de la chanson !

 

Fabien Duclerc est un interprète au langage musical recherché et soutenu. Son grain de voix distinctif sert des textes uniques, utilisant avec maestria, les mots et mélodies qui vous frappent en plein cœur ! Il sera en concert au Colisée à Biarritz le vendredi 7 janvier à 20h30. Ce guitariste vous entraînera dans ses airs folk, à la frontière d'un Cabrel ou d'un Damien Rice. Son timbre est un parfait vecteur pour des écrits qui ont un sens, de la poésie et de l'authenticité. C'est évident, cet artiste est un petit prince de la chanson ! Je me devais de le rencontrer.

 

APP : Commençons par le début : qui est Fabien Duclerc ?

FD : Un auteur compositeur interprète qui vit ses chansons et ma particularité est de ne pas être "académique". Mon écriture et ma musique sont des harmonies mélodiques, parfois incitatives, qui reposent sur une grande cohésion collective. Un chanteur qui s'entoure de musiciens amis comme Romain Luzet à la guitare, Jean-Michel Martineau à la basse, Olivier Vernhères à la batterie et au management Valérie Gonzales.

APP : La musique était-elle présente dans la famille ?

FD : J'entends encore mon père chanter "Syracuse", noyé dans l'abominable condensation de la salle de bains (rires). Oui, la musique était omniprésente dans la famille. C'est mon frère aîné qui m'a prodigué mes premiers cours de guitare.

APP : Quelle est ton approche par rapport à la composition ?

FD : Instinctive, détachée, où rien ne se prépare, rien ne se prédéfinit. Je ne prends pas ma guitare dans le but de composer un morceau, cela me semble contre nature. Les compositions que j'apprécie le plus sont celles qui m'échappent, celles que je ne contrôle pas, qui naissent alors que je me consacre à autre chose.

APP : Quelles sont tes références musicales ?

fabien duclerc 1FD : Très bigarrées dans la mesure où j'ai traversé de nombreux courants musicaux depuis mes débuts. Trivialement du blues, rock, pop, jazz, mais surtout influencé par la chanson française et folk. Sans doute que mes véritables fondations se sont inscrites sur ces deux derniers registres et de ces artistes dont je ne me lasse jamais : Brassens, Neil Young, Gainsbourg ou Nick Drake.

APP : As-tu une grande aisance à écrire et à composer ?

FD : Oui dans un sens, celui de l'intermittence. Mais plutôt que d'aisance, j'emploierai le terme de régularité. Il y a manifestement des périodes plus propices à la composition ou à l'écriture, quand vient le temps de l'extériorisation.

APP : Comment qualifierais-tu ton album ?

FD : Je dirais qu'il est "tendre, fluide, mais d'un caractère contrasté, ambivalent". D'ailleurs, je ne suis toujours pas parvenu à lui donner un titre !

APP : On sent qu'il y a beaucoup de couleurs dans celui-ci...

FD : Oui, c'est un album très coloré. Mais plus que de couleurs, je parlerais ici d'atmosphères, changeantes au gré des morceaux, mais parfois aussi au sein même d'une chanson. "Mina" en est un parfait exemple, puisque l'on oscille tout au long du titre entre consistance et légèreté, douceur et âpreté. La couleur de l'album au sens large du terme a, quant à elle, été beaucoup travaillée. J'ai longuement soigné l'euphonie de la pièce d'enregistrement et travaillé le son avec minutie. C'est très acoustique, assez "brut de prise", loin des productions over compressées qui fatiguent nos tympans.

APP : Comment appréhendes-tu la scène ?

FD : Avec conscience et légèreté. C'est un espace de partage, d'écoute et de musique, où la notion d'abandon prend tous son sens. L'on se remet véritablement les uns aux autres, réceptifs et toujours curieux. Je prépare la scène sans trop de méticulosité dans l'idée de cultiver la spontanéité ou l'improvisation. Les morceaux se construisent plus dans nos regards et intentions de jeu, que dans une organisation structurelle préalablement définie. Cela aiguise mes sens ! (rires).

APP : Tu es la preuve vivante qu'on n'est pas obligé d'aller à Paris pour réaliser un disque de façon professionnelle...

FD : Mais je suis aussi la preuve vivante que le studio affecte dangereusement le psychisme ! J'ai enregistré et mixé ce disque pour la raison que j'avais clairement en tête, la couleur, et particulièrement l'ambiance que je souhaitais lui donner. Mais je ne peux que vivement déconseiller cette façon de procéder, car il est très éprouvant de concilier technique de son et matière artistique !

APP : Et les projets dans tout çà ?

FD : Vaste interrogation. Disons que la sortie du deuxième album prévue le 14 mars 2011 avec le label MyMajorCompany risque de m'occuper grandement. J'espère tout de même que cela me laissera un petit répit pour terminer ma petite cabane en bois perdue dans la forêt. (rires).

APP : Pour conclure ce sympathique entretien, un petit message pour le public qui viendra t'écouter au Colisée...

FD : Je lui réserve une petite pépite folk en première partie du concert : un ami et remarquable artiste... Venez nombreux et sereins, nous y serons bien !.

 

Fabien Duclerc - vendredi 7 janvier 2011 à 20h30 - le Colisée à Biarritz

Tarifs : de 8 à 12€

Réservations : moxity.com ou 06 34 07 16 22.

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 7 au 3 janvier 2011.

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:43

Au seuil de l'année 2011 !!!

 

  Toujours dans l'aventure journalistique culturelle, je vous invite à découvrir  mes humeurs et mes coups de coeur artistiques concernant le théâtre, la musique, la danse, et  les interviews de nos célébrités en visite au Pays basque, durant l'année 2011. 

Alain-Pierre Pereira

alain-pierre pereira

© xx

 

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:25

Cabaret Les Années Boum... Panache d'une revue !

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Si vous aviez mille et une nuits pour vous offrir toutes les joies, tous les plaisirs de la vie, il faudrait naturellement en passer une au Cabaret.

"Les Années Boum !" ainsi commence le... il était une fois l'histoire d'un cabaret landais où sa troupe de jeunes artistes complets et talentueux fait la nique aux célèbres music-halls parisiens.

Ce 11 décembre 2010, en compagnie de deux amis, Philippe et Manuella, fervents amateurs de revues, nous fîmes (grands ducs) une virée à Saint-Lon-Les-Mines. Nuit magique où chacun appréciera la revue "Paris Broadway" qui soulève le vent du rêve ! Sitôt franchie l'entrée, de ravissantes girls, superbement et délicieusement moulées dans une robe pailletée, vous accueillent avec charme et sourire. En toute bienséance, elles vous dirigent vers les tables éclairées par une lumière ouatée. La proximité des uns et des autres à table favorise les échanges : rien ne vaut la chaleur humaine ! Le cadre est unique et deux valeurs font toute la réputation du lieu : sa cuisine et sa notion de la fête. Et ceux qui pensent encore que dîner-spectacle rime avec cuisine minable n'ont jamais passé le seuil du cabaret : La convivialité est la plus belle des coutumes et ce lieu peut s'enorgueillir de la posséder. L’œil observateur et paternaliste du gérant Patrick Castets y est pour beaucoup. Très vite on est séduit par la valse des serveurs (sous la direction d'Alice, la chef de brigade) dont le contact et le service très attentif au désir du client font la réussite de cette équipe. Et n'oublions pas les sympathiques barmen. Chaque plat étonne par sa subtilité des cuissons et ses saveurs authentiques, véritable délectation pour le palais. Des instants qui donnent une raison de rougir de plaisir avant que ne débute la revue "Paris Broadway". Celle placée sous la vitalité d'un show où se succèdent sur un rythme électrisé, enlevé, impertinent et attractif les comédies musicales. En guise de cocktail, avant de savourer le duo de terrine de pot au feu et de foie gras au naturel, l'instant magique lorsque s'ouvre le rideau : musique, lumière et magnifiques costumes. Un seul regard, et toute l'âme et le cœur du show s'offrent à vous. Danseurs et chanteurs glamours envoient le prologue aux sonorités modernes, dans la pure tradition des grandes revues. Le rêve devient alors réalité et le public enjoué ovationne comme pour bisser. Hymne à l'amour du chant et à la passion de la danse, la troupe Les Années Boum redonne ses lettres de noblesse au divertimento du music-hall qu'on croyait disparu. Oh ! plaisir des yeux que ce tourbillon de tableaux en rose, bleu ou couleurs arc-en-ciel, qui s'enchaînent sans la moindre confusion, sans jamais se ressembler, car tout est bien cadré et adapté. Des artistes qui dansent et chantent les plus célèbres airs de la comédie musicale, Starmania, Grease, Notre-Dame de Paris, Mozart l'Opéra Rock, les Dix Commandements, le Roi Soleil, le Roi Lion, Cléopâtre...Une revue assurément en vogue avec son répertoire d'une tournure moderne. Charme et fascination sont garantis par les chanteurs et danseurs : Christophe, Benjamin, Laëtitia, Estelle, Gilles, Christophe (du cabaret Madame Arthur de Paris), Angélique et Vanessa. Et l'on s'attardera volontiers sur la piste de danse où l'ambiance et les musiques diverses seront assurées par DJ Mika. Tout se coordonne pour vous offrir une nuit blanche sans lunettes noires et chamarrée.

 

Cabaret Les Années Boum dont les représentations ont lieu dans la Salle du Moulin de Bagat, rond-point de l'usine Seosse à Saint-Lon-Les-Mines (40).

Réservations : 05 58 89 19 19 ou info@anneesboum.com

Cette troupe tourne également dans toute la France et notamment à Paris.

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CHRISTOPHE : Cuisine, aéronautique et chant !

Un parcours atypique : CAP de cuisine, passage chez un traiteur, puis cap vers l'aéronautique qui le mène tout droit... à la chanson ! quinze ans que Christophe chante, après avoir suivi des cours de chant, notamment au Conservatoire de Musique de Tarnos. Il décide de créer son entreprise "Cabaret" en association avec Laëtitia, Gilles et Benjamin. Christophe est également danseur et comédien. Pour lui, chanter, c'est l'émotion d'un instant. Chanteur de charme qui possède une voix de variétés très colorée. ©DR.

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BENJAMIN : Un chorégraphe de style !

Pas besoin d'avoir l'expérience Béjart, l'important, c'est l'esprit cabaret. La discipline de la revue est tout à fait différente d'un spectacle de danse classique. Il faut être doté d'une grande souplesse, d'un rythme musical et d'une belle aisance scénique. Aux auditions, il demande aux artistes d'avoir le sourire à tout moment et d'évoluer dans des mouvements sensuels pour donner une parfaite harmonie de pas d'ensemble. Les plumes, le strass, les paillettes font partie de la magie de la revue. Il n'établit aucune contrainte, mais il veut qu'on vive intensément sur scène. Ce n'est pas pour demain que le chorégraphe quittera la barre ! ©DR.

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 24 décembre 2010 au 6 janvier 2011.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:18

 

LINE RENAUD APP

A notre confrère Alain-Pierre Pereira :

"C'est toujours une joie pour moi de venir en terre basque, que je connais depuis de nombreuses années, car j'y avais des amis à Bayonne, Cambo et Biarritz. J'adore cette région balnéaire, ses belles plages, l'accueil amical de ses habitants. Quel plaisir de te recevoir dans ma loge de la Gare du Midi où je joue "Très Chère Mathilde", toi l'ami du temps de ma première pièce "Folle Amanda" en 1981.

©DR.

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 22:16

Humoristes & Associés... plateau d'humour pour soirée conviviale !

 

Pour les fêtes de fin d'année, c'est l'occasion de renouer avec eux. Mais qui eux ? Les Humoristes & Associés, nos talents du Pays basque ! Ils en remettent une couche les 30 et 31 décembre 2010 à la Luna Negra. Bon, pour ceux qui n'ont pas eu la chance de les voir sur scène (il faudra peut-être combler ce manque bou diou !) il y a Claire Duval (la mamie boomeuse), l'insolent Martial (qui en remet une couche), Farid (et son jambon beur), Marie-Lise Hodet (celle qui croit toujours au Prince Charmant) et Yann Szpak. Quelle belle brochette de comiques ! Ils seront là pour vous faire passer un excellent moment dans la joie et la bonne humeur et accorderont pour vous leurs meilleurs instants amusants qui vous donneront le peps pendant très longtemps. Nos Augustes se passeront le relais, et ce, pendant plus d'une heure. En somme, ce sera un plateau d'humour pour soirée conviviale où nos lascars aimeront avant tout jouer des réactions spontanées et échanger dans le rire. Un show aux couleurs pétardes où l'humour le dispute à la virtuosité. Les Humoristes & Associés, un spectacle festif et rythmé qui a quelque chose de réjouissant et de très stimulant. Des sketchs aux allures de montagnes russes où l'on rit sans discontinuer. Et leur gouaille inimitable annonce la couleur ! C'est pétillant d'esprit et ça tombe bien en attendant d'aller fêter l'an nouveau autour d'une bonne tisane à bulles multicolores... Euh, pour les plus sobres !

 

Humoristes & Associés - jeudi 30 décembre à 20h30 et vendredi 31 décembre 2010 à 20h et 22h - Luna Negra

Tarifs adhérents : 15€ - non adhérents : 17€

Réservations : 05 59 25 78 05.logo luna

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 24 décembre 2010 au 6 janvier 2011.

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 23:16

La tête ailleurs... ou l'histoire d'un voyageur immobile.

 

"La tête ailleurs" (en salle depuis le 8 décembre 2010) c'est l'histoire d'une vie entière sclérosée dans l'impulsion. Film lucide où son héros asocial et singulier médite sur le désir d'ailleurs, mais le corps cloué au sol !

Premier long métrage de Frédéric Pelle, où s'accolent pensées chagrines et réflexions existentielles. Je souhaitais le rencontrer.

 

APP : Bonjour Frédéric. Quel a été votre parcours jusqu'à la réalisation de votre premier film ?

FP : Après mes études de commerce à Bordeaux, j'ai suivi une formation au Conservatoire libre du Cinéma Français. Très vite, j'ai pourvu des postes tels que machiniste, régisseur, assistant réalisateur. En 90 j'ai réalisé mon premier court métrage "y'a les clés !" tourné à Biddaray et Saint-Jean-Pied-de-Port. Une belle expérience, prématurée mais enrichissante ! En 97, naît ma boite de production "Bianca Films" en association avec mon ami Pascal Lahmani. Tous deux avons réalisé des courts métrages et documentaires en alternance avec des projets télévisuels.

APP : "La tête ailleurs" est le scénario du roman de Laurent Graff "Voyages, voyages". Comment est né le désir de parler d'un homme qui plaque tout pour partir vers une destination inconnue, la tête pleine de rêves ?

FP : De 2000 à 2006, j'ai réalisé une série de six courts métrages d'après les nouvelles de l'écrivain américain Stephen Dixon. Celles-ci reliaient des personnages récurrents et portaient le nom de "la vie est une blague". Après de longs mois de recherche, j'ai découvert "Voyages, voyages" de Laurent Graff qui m'a intrigué autant qu'attiré. Un sacré défi que de raconter l'histoire de ce voyageur immobile, fantasque, drôle, mais aussi sur la réflexion profonde de la vie que nous vivons et celle dont nous rêvons.

APP : Réaliser un film sans tête d'affiche, c'est le difficile parcours du combattant !

FP : Oui, la tâche n'a pas été aisée, parce qu'un tel sujet et un casting de quasi inconnus, je savais les difficultés encourues ; surtout financières. Pour le reste, c'est un vrai luxe de pouvoir tourner avec une équipe qu'on a choisi. Le film s'est fait dans des conditions difficiles et j'en paie la facture, vu que sa sortie souffre d'un cruel manque médiatique malgré de bonnes critiques et des sélections en festivals comme ceux de Saint-Sébastien, Le Caire, Sao Paulo, La Rochelle, Cork...C'est dur de se faire une place entre Narnia et Audrey Tautou ! (rires). Heureusement que certains exploitants aiment le film comme Jean et Corinne du "Royal" à Biarritz, mais aussi dans d'autres villes de France.

APP : Pas de stars, mais un acteur fétiche et fidèle : Nicolas Abraham qui porte le film sur ses épaules...

FP : Ah ! Un ami de 25 ans ! Il a été de tous mes courts métrages même pour celui de l'école de cinéma. L'aventure cinématographique pour moi, c'est comme une liaison humaine, la nécessité de s'entourer d'amis. Avoir proposé le rôle à Nicolas, c'est en quelque sorte le résultat d'une belle et longue collaboration. Je suis ravi de constater que j'ai eu raison de lui faire confiance parce qu'il s'est vraiment investi dans ce personnage qui est à l'opposé de ce qu'il est dans la vie. j'espère de tout cœur qu'il se fera distinguer et que collaboration perdurera. Quant à l'actrice Jade Pahn-Gia, lors du casting, elle s'est imposée tout de suite, discrètement et de façon évidente.

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APP :Diriez-vous que votre film est une observation sur le temps qui passe, celle d'une vie fugitive, une comédie douce-amère ?

FP : On peut dire cela. Mais aussi celle d'une "comédie existentielle" doublée d'une réflexion sur la vie que nous menons. Comme on en connaît la fin, forcément cela lui confère une note douce-amère ! Comment occupons-nous notre existence ? Quelle importance accordons-nous à nos rêves ? Le rêve du voyage ne vaut-il pas le voyage en lui-même ? L'imagination entrave-t-elle l'action ? Est-ce si grave de ne pas réaliser ses rêves si nous avons "bien" rêvé ? Le personnage est un rêveur invétéré qui mène la vie qu'il s'est choisie, sans frustration, sans doute moins que beaucoup !.

APP : Avez-vous des projets sous le coude ?

FP : Ma compagnie réalise actuellement un court métrage d'animation que je produis. Également une écriture à quatre mains pour un long métrage que j'espère tourner dans le pays basque.

APP : Justement en parlant du Pays basque, quelques mots sur ce pays cher à votre cœur...

FP : On dit souvent qu'il faut voir les choses de loin, prendre du recul, pour savoir les apprécier. Je vous le confirme. Je reviens dès que l'occasion se présente, notamment à chaque vacances, parce que j'adore Biarritz, Sainte-Engrâce et de Pasaia à Mundaka. Mes enfants aiment ce pays et j'en suis fort content.

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 17 au 23 décembre 2010.

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26 décembre 2010 7 26 /12 /décembre /2010 21:17

L'Harmonie Bayonnaise... La quintessence musicale !

harmonie-2.jpg

L'Harmonie Bayonnaise : une écoute classique et populaire, la quintessence musicale ! Le cachet d'un souffle, d'une force moderne où l'on perçoit l'éclat d'un corpus, l'eurythmie de style qui recouvre un mélodieux mélange.

Le concert du 11 décembre à 21h à la Maison des Associations de Glain concède d'en saisir les aspects essentiels. J'ai rencontré le chef d'orchestre François Gonzalez.

 

APP : Bonjour François. Comment est née ton inclination pour la direction musicale ?

FG : Élève à l’École de Musique de Bayonne, classe de Mrs Rouyer et Lassus, j'ai intégré très jeune les rangs de l'Harmonie Bayonnaise au pupitre de trombone. Puis j'ai suivi une formation "direction d'orchestre" avec ce plaisir absolu autour d'une œuvre, entre notes, rythmes et nuances. Cela en a été le moteur principal. Je peux t'assurer que lorsqu'on monte sur l'estrade et qu'on conduit, ça brûle ! (rires).

APP :L'orchestre s'enorgueillit de 130 ans d'existence. Qu'est-ce qui fait la force de celui-ci ?

FG : S'affirmer musicalement en différentes époques. Rappeler que l'orchestre est entre le compositeur et le public. Qu'il doit en saisir l'esprit, repérer l'intérêt et la séduction. Sa force, c'est d'extérioriser tout cela en musique, partager avec les mélomanes. Voilà plus d'un siècle qu'il a pu se charpenter et s'acclimater en gardant continûment ses traditions et visitant d'autres registres.

APP : Le contemporain coexiste avec le classicisme, que dirais-tu à ceux qui décrient celui-ci par rapport aux grands classiques d'autrefois ?

FG : La musique contemporaine a toujours été discutée et plus tard aimée. Pour moi, la musique ne doit être ni traditionnelle, ni élective. On devrait l’appeler "musique transcrite". Avoir également ses convictions et ses couleurs musicales. Certes, quelques puristes considèrent le contemporain comme impénétrable à l'écoute. Àchacun son terrain personnel et didactique.

APP : Le programme de la soirée ?

FG :

  1. l'ouverture de "London Proms" François Glorieux

  2. "Una Furtiva Lagrima" Donizetti, solo de Péio Etcheverry à l'Euphonium

  3. ouverture de l'opérette "La Bella Galathéa" Franz Von Suppé.

Puis l'Harmonie de Morcenx et ses soixante musiciens dirigés par Laurent Labaigt sur des œuvres de :

  1. Fucik

  2. Abel Moreno

  3. Montanes

  4. Monti et sa célèbre Czardas, soliste Simon Lacouture

  5. John Williams

  6. Ross Roy

  7. Jacob de Haan

  8. Michel Kamem

  9. "Orphée aux enfers" d'Offenbach.

Ànoter que je partage la soirée avec le chef d'orchestre Francis Merlin associé au Big Band Côte Basque et Salsa Berde.

APP : Qui est l'invité Juan Manuel Aloson Gascon ? Qu'interprètera-t-il ?

FG : C'est un ancien élève du Conservatoire de Bayonne, classe André Lassus. Musicien complet, il sera professeur de trombone au Conservatoire de Victoria, puis compositeur, chef de musique de différentes formations et soliste réputé dans toute l'Espagne. Il interprètera le "Concerto de Ferdinand David", une œuvre majeure dans le répertoire du trombone.

APP : Avant de nous séparer, quel message adresses-tu à nos lecteurs ?

FG : Vous enthousiasmer, mélomanes classiques et contemporains, avec la ferme intention de briser les a-priori, en vous offrant un programme vivant et imagé qui exprime la beauté du son et la virtuosité des musiciens le soir du concert. Et merci à toi pour cet agréable entretien.

 

L'Harmonie Bayonnaise et l'Harmonie de Morcenx - 11 décembre à 21h - Maison des Associations de Glain à Bayonne

Tarif unique : 10€ - gratuité pour les moins de 14 ans sur justificatif - placement libre

Réservations/billetterie : 05 59 55 82 78 ou harmonie.bayonnaise@free.fr et sur place une demi-heure avant le concert.

 

Article paru dans 'la semaine du Pays Basque' du 10 au 16 décembre 2010.

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L'ECRITURE... MA PASSION

alain-pierre pereira

 

Ma profession de journaliste culturel me permet de faire de belles rencontres artistiques dans diverses disciplines, et mes seules motivations sont spontanéité, probité, et sincérité. Mon but n'est pas de me montrer souple ou indulgent, et encore moins celui d'être virulent ou acrimonieux (sauf dans certains cas). Mes jugements seront rarement dans la négativité. Si je ne suis pas dans l'attrait ou la fascination, je préfère ne pas en parler ; pour la simple raison : le respect du travail apporté. Lucide que "toute création" signifie de mettre son énergie (car tout créateur au prime abord donne ce qu'il a de meilleur). En un mot, la seule raison de ce blog, est de vous faire partager mes coups de cœur, mes enthousiasmes, voire mon admiration et ma tendresse pour les artistes.

Alain-Pierre Pereira.

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