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9 mars 2011 3 09 /03 /mars /2011 20:23

Dmitry Baevsky et Joe Cohn… Excellent saxman et génial guitariste !

 

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D'emblée, le saxman russe Dmitry Baevsky place la barre très haut de son saxo alto met à nu une instrumentation rarement osée jusqu'alors, nous dévoilant de nouvelles possibilités expressives. En bon professionnel, Dmitry en maîtrise tous les timbres, tout le mouvement, traversant une large tessiture avec une exceptionnelle assurance et un contrôle parfait. Son énergie et son intelligence musicale lui ont permis de partager la scène avec les plus grands noms du jazz. Il sera en concert vendredi 4 mars à 20 h 30 aux écuries de Baroja avec le Joe Cohn Quartet, Dmitry Baevsky a son style très personnel, attaquant les phrases des solos avec une prolificité étonnante, et cet hyper concentré laisse peu d’espace pour les émotions, prenant une brillante allure musicale commune porte qui s'ouvre. Ce phénoménal saxophoniste alto de la scène jazz lui vaut le respect des musiciens illustres. Un musicien qui privilégie un discours sobre, puisant volontiers aux blues et au be-bop, mais toujours au service d'une tonalité profonde légèrement rugueuse. On peut dire que son saxo ne solote pas dans le vide, mais dans les pleins et des déliés, qui esquive l'ennui, et qui nous chante. Un jazz quintet où la liberté s'écrit avec beaucoup de découvertes dans le soutien rythmique vraiment plus classique mis en avant et conjointement par le génial guitariste John Cohn, le contrebassiste Mathias Allamane et le batteur Joe Strasser qui donnent chacun tour à tour d'une euphonie confortable et parfaitement calibrée. Dmitry Baesvsky et le Joe Cohn Quartet sont à découvrir impérativement !

 

Dmitry Baevsky et le Joe Cohn Quartet – Ecuries de Baroja – vendredi 4 mars à 20h30

Tarifs : 24€, Carte saison : 20€, Carte jeune et enfants : 15€ - Places numérotées

Réservations : 05 59 59 07 27 et snbilletterie@snbsa.fr

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 4 au 10 mars 2011.

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5 mars 2011 6 05 /03 /mars /2011 20:23

Promotion pour la page "Danny Boon Interview" :

 

INTERVIEW DE DANY BOON

Vous voulez tout savoir sur le dernier film de Dany Boon "Rien à déclarer"

eh bien, c'est sur notre page spéciale !

 

  Lire la page "Danny Boon Interview".

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 23:33

Carrément Blues… Un souffle naturellement blues !

 

carrement blues 1 

Dans le cadre de son concert au Caveau des Augustins ce 25 février à 21h, j’ai interviewé pour le journal ‘La Semaine du Pays basque’ Guital Bastien, un musicien bourré de talent. Ce guitariste nous fait partager son respect pour le blues. Vous feriez bien de vous en souvenir, car il a le souffle… naturellement blues !


APP : Bonjour Guital Bastien. Merci de vous présenter et de retracer votre parcours de guitariste.

G : Carrément Blues est une belle amitié et complicité de 25 ans avec Fred Chaudagne. Deux guitaristes passionnés qui ont donné naissance à « Les vieux congénères du blues ». Un duo vite devenu quintet avec l’arrivée du claviste Xabi Fischer, du bassiste Jean-Michel Martineau et du batteur Nico Ubico. Fred apprécie la pop, le bluegrass, le folk irlandais et le rock sudiste. Moi, c’est l’univers rock. Chanteur, j’ai créé les groupes « DOHC », « Wild’n’blues » avec des reprises de ZZ Top, AC/DC ou Deep Purple. Puis j’ai essayé un Dobro, la guitare slide, ainsi j’ai découvert que j’avais le blues dans la peau ! Nous avons fait part à Vince, un ami breton et musicien, l’idée de monter un quintet blues. Ce dernier a répondu « Ah ! Oui, carrément ! ». Ainsi est né Carrément Blues.

APP : Quelles sont les bases fondamentales qu’un musicien doit connaître du blues ?

G : On a tendance à condenser le blues à un « turn around » de trois accords et une gamme de cinq notes. Les bonnes notes, les bons choix et surtout les bons arrangements font toute la différence. On s’aperçoit alors que le blues est une musique beaucoup plus complexe. Faites jouer le même titre à cent musiciens, vous n’aurez jamais le même ressenti. Voilà pourquoi on prétendait que certains guitaristes vendaient leur âme au diable pour pouvoir avoir le feeling du blues !

APP : Pour certains, le blues est un véritable style de vie. Qu’y a-t-il de si spécial dans cette musique ?

G : C’est d’abord un cri venant du plus profond de soi. Une sorte de plainte qui vient exorciser un mal de vivre, oublier un peu cette misère. Le blues, c’est chanter de façon très plaisante des thèmes qui, en fait sont très tristes. Chacun avec son ressenti. C’est aussi une sorte de mise en transe. Robert Johnson en est le musicien incontournable. Tous les fervents sont passés par l’écoute de ses chansons.

 

carrement-blues-2.jpg

 

APP : Comment préparez-vous vos concerts ? Avez-vous des rituels avec vos musiciens ? Avez-vous une devise ?

G : Par une bonne bouffe (rires) cuisine du Sud-Ouest et des vins millésimés. C’est une sorte de peña hédoniste du blues ! Plus sérieusement, nous nous isolons pour échauffer nos doigts sur des gammes et aussi pour nous rassurer. Et tous les cinq dans la loge nous faisons un cercle en se tenant les mains, puis on file vers la scène comme si on entrait sur un stade. Et se coller au plus près de l’émotion.

APP : Jouez-vous vos propres compositions ou surtout des reprises ?

G : 80% des compositions qui parlent d’amour déçus ou impossibles, problèmes de dépendances ou qui évoquent des histoires vraies de musiciens. Pour les reprises, des petits cadeaux qu’on offre au public pour qu’il entre plus aisément dans notre univers. Notre devise ? : « All be alright, all be alright… Someday ».

APP : Des projets ? Et vous laissez conclure cette interview en vous remerciant grandement de votre participation.

G : Un CD de quinze titres que l’on termine avec notre ingénieur du son Patrick Fischer. Le 11 juin nous jouerons à Bordeaux à « L’Amadeus Song », le 9 juillet à Dax pour le Motors’n’blues Festival et nous partirons pour un Breizh Tour à Saint-Malo. Merci à vous de nous prêter attention. Et se coller au plus près de l’émotion du public. Notre ami Kiki Graciet, harmoniciste, appelle cela « Rouler blues ! ».

 

Carrément Blues – 25 février à 21h – Caveau des Augustins à Bayonne

Tarif unique : 7€

Réservations : 05 59 25 69 76 et 06 98 18 22 77 logo caveau

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 25 février au 3 mars 2011.

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28 février 2011 1 28 /02 /février /2011 21:52

Boudu les Cop’s !... C’est l’effet surprise !


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Véritables fées d’actualité, les Boudu les Cop’s déferlent tel un tsunami sur la planète Luna Negra les 3, 4 et 5 mars à 20h30. Trois supers nanas boudufiantes à souhait, jolis brins de violette de la ville Rose qui se donnent en concert avec « C’était mieux demain ». Ces fée-noménales grisettes jouent divers accords avec leurs voix enjôleuses bien en harmonie. Des « absolutely fabulous ». C’est ce qu’on appelle « l’effet surprise » !


APP : Bonjour les filles. Qui êtes-vous fées-tives et talentueuses divettes (artiste à plusieurs emplois, comédienne, chanteuse, danseuse) ?

Véro : Bonjour Alain-Pierre, mais on préfère Pierre, car les Pierre ont des sous, ben oui, des … sous-Pierre ! (rires). Ah tu veux du délire mon coco, tu vas être gâté ! Oui, nos spectacles sont à Pierrométrie variable ! Au départ, il y avait la fée Muriel, mais elle a disparu comme les mauvaises odeurs, la fée-brèze ! Non cette fée n’était pas mauvaise, d’ailleurs on est toujours bonnes cop’s, parce que nous on est pour la fée des ménages. C’est juste qu’on aimait la chambrer et elle adorait ça. Maintenant il y a Bernadette et Dedeine avec notre « C’était mieux demain ».

Dedeine : Trois fée-lées qui n’ont pas peur de repousser les limites de la fée-lune !

Bernadette : Moi, je fée-ce que je veux avec mes cheveux quand ils ne sont pas sur la langue à Véro !

APP : Paraît que vous n’avez pas d’amis pour sortir avec vous le soir ? Fée-pas possible, vous si fée-riques, si fée-buleuses ?

Véro : Des fée-impuls qui ne marchent pas !

Dedeine : Bah, ouais, on a un cop’s qui nous sort parfois. Il s’appelle Vladimir Fée-doroski.

Bernadette : Mais qui t’a dit qu’on n’avait pas d’amis ? Si c’est le cas, je compte sur toi pour les faire venir à la Luna Negra !

APP : Drôles de mésaventures pour vous les fée-modèles ou peut-être fée-malheurs comme la petite Sophie de Ségur ?

Dedeine : Oh ! Jamais dans les fée-divers ! Dans les fée-d’armes, oui !

Bernadette : Fée quoi cette question ? Ça me fait pas trop rire ! Et puis je te prie de m’appeler Comtesse !!! Merci votre Seigneurie !

Véro : Moi perso, je préfère la chèvre de Seguin !

APP : Quelles vachardes ces fée-lonnes de marraines qui vous ont donné à toi Bernadette le look de M. Spok, toi Véronique le diable au corps et toi Dedeine, considérée comme un bonbon trempé dans du cassoulet ! J’espère que vous allez vous venger ?

Bernadette : Tout à fée ! Elles ne perdent rien pour attendre. D’ailleurs elles n’ont pas intérêt à venir sur Bayonne, car je suis fan de Charmed (célèbre série télévisée avec trois jolies sorcières) et j’ai plus d’une potion dans mon sac à malices pour les liquéfier. Abracadabra ce soir à la Luna !

Dedeine : Mouais, je prépare ma vengeance, car la nouvelle cop’s que je suis n’est pas molle comme un caramel, ni une fée-gnante, et je déteste les fée-culents !

Véro : ???!!! Tu peux répéter la question ? Non, je ne suis pas Stéphanie de Monaco, je m’appelle Véro !

APP : Hormis ces avatars les fées, c’est votre fait d’amour ? Être couchées dans le foin avec le soleil pour témoin, passer l’amour à la machine ou être malades de ne pas avoir d’amour ?

Véro : Moi, je suis une fée-romantique !

Dedeine : Bof ! J’Fée pas attention à toutes ces conneries ! Moi j’aime bien les sucettes à l’anis.

Bernadette : En ce qui me concerne, tout va bien de ce côté-là. Mais je n’en dirai pas plus. Mais je tiens à te dire que mon cœur est fée-al !

APP : Quels antidépresseurs les fées conseillent-elles à leur public basque ?

Dedeine : La liqueur de fée-ling (liqueur fehling : réactif utilisé dans le dosage du glocose, c’est dans le petit Larousse illustré) Fort efficace à notre addiction au chocolat !

Bernadette : Le rire, c’est le seul médoc au monde qui est gratuit. En plus, ça chasse le stress, c’est ce que je souhaite à tous. Foi de fée-licité !

Véro : Je leur souhaite une bonne Boudufication en venant nous voir à la Luna Negra.

APP : Jolis brins de violettes, je vous embrasse et vous laisse le mot de la fin…

Dedeine : Tu as les fée-licitations des trois fées pour tes questions fée-cétieuses et fée-rfelues.

Bernadette : C’est quand que tu me fée du couscous chéri ? Ou bien de l’étorki ?

Véro : C’est déjà la fin ? Zut ! Moi qui ai encore faim de toi !

 

Propos délirants recueillis par A-P Pereira.


Abelya Production présente « Boudu les Cop’s » les 3, 4 et 5 mars à 20h 30 – Luna Negra à Bayonne

Plein tarif : 14€ Adhérents : 12€ Demandeurs d’emploi, étudiants, handicapés : 8€logo luna

Réservations : 05 59 25 78 05 ou www.lunanegra.fr

 

Article paru dans la ‘semaine du Pays Basque’ du 25 février au 3 mars 2011.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 23:22

Laurent Gérard… Une bouffée de fraîcheur et d’humanité


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Le fantaisiste Laurent Gérard arrive avec son one-man show « Gérard comme le prénom » ou un clin d’œil qui évite toute confusion avec l’imitateur célèbre, mais qu’on ne manquera pas d’évoquer à la Luna Negra le 24 février à 20h30. Un « seul en scène » drôle et vif qui relate une histoire inattendue, une amusante histoire… sa propre histoire. Une écriture plaisante et aiguisée qui permet tous les aplombs, insolences et … vérités aussi, sur un ton polisson mais sans une once de vulgarité ! Rencontre avec l’artiste.


APP : Bonjour Laurent Gérard. Parlez-nous de votre spectacle « Gérard comme le prénom ».

LG : C’est un spectacle très intime et plaisant que je me suis offert pour mes 40 ans, parce que rompu de jouer le texte des autres. Neuf mois de gestation, mais l’accouchement n’a pas été douloureux ! (rires). Heureux aussi qu’il ait bonne presse. Seul sur scène, je raconte ma vie où défilent des personnages que j’ai croqués avec générosité ou … révolte ! Je parle d’identité, d’hommes qui se mentent, qui se cachent ou qui se laissent reclure dans des « rôles » qui ne leur appartiennent pas. Et je m’appelle Laurent Gérard et, bien sûr, il y a souvent confusion avec l’imitateur célèbre. J’assume cela en évoquant ce presque « patronyme » avec esprit et galéjade.

APP : Christophe Luthringer, le metteur en scène, met en scène… un metteur en scène ! Comment s’est passée votre relation théâtrale ?

LG : Etonné que je sois mis en scène ? (rires) Il était judicieux et important pour moi qu’il y ait un « œil » extérieur. Christophe est un metteur en scène formidable. Nous avons eu une première collaboration avec « Je t’avais dit, tu m’avais dit », un montage de textes de Jean Tardieu que j’ai joué trois cents fois. Chaque soir, on embarquait le public sur des montagnes russes ! Christophe qui me connaît humainement et professionnellement a auguré ce que je voulais traduire à travers mon spectacle. Il a tout de suite perçu ce désir très identitaire qui me ressemble, mais aussi celui d’entraîner les spectateurs dans « l’oubli de nous-mêmes ». Une flânerie imaginaire de découverte et d’émoi.

APP : Quel parcours singulier ! Réalisateur, comédien, musicien, danseur, chanteur. Dites-moi, c’est une formation à l’américaine que vous avez reçue ou tout simplement vous refusez de vous laisser enfermer dans une case ?

LG : De la même manière qu’un pianiste fait ses gammes, qu’un danseur travaille régulièrement à la barre, j’ai toujours pensé qu’un comédien devait développer son art en de multiples disciplines et j’essaie de les utiliser au mieux. Apprendre à bien placer sa voix, ressentir les émotions par les expressions corporelles ou vibrer lorsque vos doigts caressent les touches d’un piano est également essentiel. Quant à la réalisation de mon court métrage « Merci Mademoiselle », une expérience ineffaçable, récompensé par différents festivals. Je nourris aussi l’espoir d’écrire et réaliser un long métrage.

APP : Quels sont vos modèles artistiquement parlant ?

LG : Je suis tombé raide dingue en 1990 pour le one woman show de Valérie Lemercier. Véritable bombe de drôlerie, d’incarnation et d’audace. De l’admiration pour Alain Chabat, Florence Foresti, Sylvie Joly. Et pour la série anglaise « Little Britain », inconnue en France, complètement… « politically incorrect » et extravagante à souhait !

APP : On dit que vous possédez la voix nasale de Bernard Giraudeau, l’élocution précieuse hachée d’un Luchini et un petit côté Buster Keaton (acteur, réalisateur, producteur (1895-1966) surnommé « l’homme qui ne rit jamais », en contraste avec Charlie Chaplin). Flatté ou irrité ?

LG : Très flatté. C’est encourageant quand vous êtes un jeune comédien d’être comparé à des artistes talentueux et reconnus, comme le regretté Bernard Giraudeau qui lui aussi touchait à différentes formes d’expression artistique. Quant à Luchini, ça me poursuit depuis mes débuts ! Grâce à cette bonne élocution, je fais l’admiration des spectateurs âgés ! (rires). Ah ! Buster Keaton, quel génie ! Ce type était capable de prendre des risques insensés avec des cascades physiques souvent périlleuses et tout cela pour décrocher les rires ! Mais, je n’en suis pas là. Le journaliste qui a fait ce parallèle flatteur avait apprécié l’énergie physique que je déployais dans le spectacle « Je t’avais dit, tu m’avais dit ».

APP : Merci Laurent pour ce moment passé ensemble. Avant de nous séparer, je vous laisse le mot de la fin…

LG : Je me réjouis de présenter mon drôle de bébé aux spectateurs du Pays basque avant Paris le 1er avril. Non, ce n’est pas un poisson ! (rires). Les transporter dans mes univers qui les émouvront ou les apostropheront ou les questionneront sur eux-mêmes. Et surtout les faire rire !.

 

Gérard comme le prénom – 24 février à 20h30 – Luna Negra à Bayonne

Plein tarif : 14€ - Adhérent : 12€ - Chômeurs, étudiants, handicapés : 8€ logo luna

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 18 au 24 février 2011.

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23 février 2011 3 23 /02 /février /2011 00:56

Curriculum vite fait ! Fraternité, complicité et … rivalité !

 

« Curriculum vite fait » est une comédie enlevée et rythmée, et en cette grisaille hivernale, rien n’est plus chaud que de rire. Une amusante satire qui dénonce les abus en entreprises et qui pique les travers de chacun. Finalement, qui est qui quand les masques tombent ? Un rendez-vous avant celui de la Luna Negra les 18 et 19 février à 20h30, avec le comédien et metteur en scène Thierry Patru qui nous parle de sa joie de transmettre.


curriculum-1.jpg  APP : Bonjour Thierry. Comment avez-vous découvert la pièce de Vincent Delboy « Curriculum vite fait » ?

TP : C’est une deuxième collaboration avec Vincent. La première étant avec sa pièce « Ecoutes-moi quand je te mens ! ». Une belle synergie s’est installée entre nous et j’ai voulu récidiver avec cette comédie gaie « Curriculum vite fait ».

APP : Qu’est-ce qui vous a séduit lors de la première lecture ?

TP : Le rythme vif, l’humour incisif et les situations drôles et surtout j’ai ri en la lisant. J’ai aimé ce pouvoir de parler à tout le monde et d’aborder à peu près tous les sujets du cocasse au plus cruel, et surtout la plume de Vincent Delboy qui respire le vécu. Un bureau déjanté où l’on se tire dans les pattes autant qu’on s’aime… C’est un vrai bonheur pour le metteur en scène que je suis quand tout est écrit et qu’il n’y a plus qu’à orchestrer et transmettre. Chérissant les sitcoms américaines comme « Spin City », j’ai fait le découpage de la pièce en ce sens.

APP : Quels ont été vos critères quant au choix des comédiens ?

TP : Il faut que je vous dise, et c’est un point d’honneur, la pièce a fêté sa 1 000ème représentation à Paris et donc plusieurs comédiens ont fait partie du staff Delapage. Donc ce sera plus sur le caractère des personnages que je m’étendrai. Pour Bayonne, c’est Thibault Martel qui est un JB très classe et séducteur dans l’âme, Armonie Coiffard, une Claudia pleine de fougue et de mordant. Marlène Connan, une Zelka charmeuse et déterminée, et moi-même pour jouer Jean-François, mais il faudra demander aux autres comment je suis ! (rires). Disons que je suis gentil et maladroit. Le critère : un sens évident pour la comédie et une conviction sur scène.

APP : Quel est le sens de cette pièce et que faut-il en retenir ?

TP : C’est du pur divertissement. Une comédie qui égratigne gentiment les travers de l’entreprise avec son lot de patrons flambeurs et fainéants impunis, les efficaces de l’ombre et les sympathiques incompétents. C’est la course au succès et à la reconnaissance, le tout baigné dans un flot de remarques sarcastiques, des situations délicates et des fous rires garantis. Et dans ce CV on découvre bien plus qu’un parcours professionnel.

APP : Quels sont vos projets en 2011 ?

TP : On ne change pas une équipe qui gagne. Cette année, nous allons créer « 3+Moi », la toute dernière pièce du prolifique Vincent Delboy. Une 2ème participation au Festival d’Avignon pour « Qui aime bien, trahit bien ! » toujours du même auteur. Notre vœu : celui d’espérer rencontrer le même succès que l’année dernière tout comme « Curriculum vite fait ». Permettez-moi d’ajouter ceci à l’adresse des spectateurs : il y a tout ce qu’on ne peut pas vous expliquer. Alors courez-vite découvrir ce bureau déjanté !.

 

Curriculum vite fait – 18 et 19 février à 20h30 – Luna Negra à Bayonne

Tarif plein : 14€ Adhérents : 12€ Chômeurs, étudiants, handicapés : 8€

Réservations : 05 59 25 78 05. logo luna

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 18 au 24 février 2011.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 23:14

icones 01181-copie-1Je me suis abonné il y a six mois à votre journal pour me tenir informé de ce qui se passe dans mon cher Pays basque. Je dois dire que j'en suis pleinement satisfait. Grâce à vous, je me sens un peu moins éloigné de chez moi.

Philippe Lartigue (Paris).oiseaux-colombe-00006


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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:30

Bathroom Groovy Stuff… Entre ballades soul folk et blues rural

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Ferme les yeux, les champs de coton sont là. Ignore les lieux arides. Là, tu y es ? Entends-tu le chant de la complainte noire au loin qui s’avance pas à pas ? Ce chant qui s’écoute comme ce vent chaud qui caresse le visage. C’est une musique tenace qui te lie à « Bathroom Groovy Stuff ». Belle parce qu’elle te laisse aller dans son souffle continu. Intéressante parce que marre d’écouter des ballades sans âme. Et s’affichent un nom méconnu, visages anonymes, univers germant. Riches et attachants, ces chanteurs plantent leurs racines au cœur du blues. Alléluia ! Chut ! Laissons parler ces adulateurs de la musique noire américaine.


APP : Hello ! Pauline, Alexandre. Parlez-nous de votre duetto.

P : Hello ! Bathroom Groovy Stuff est né voici trois ans grâce à ma rencontre avec Alex à Bordeaux où nous étions étudiants. Intéressé par ma voix écoutée sur bande, il m’invite à chanter avec lui. Timide au début, je m’isolais dans la salle de bains tandis qu’il jouait de l’autre côté de la porte… C’est ainsi qu’on a choisi ce nom. Heureux de transmettre notre inspiration et notre sensibilité, créant ainsi le sacré feeling (rires).

APP : Votre parcours musical ?

P : Je voulais devenir danseuse de hip hop. Quand j’ai découvert l’univers musical d’Alex, le blues s’est imprégné en moi très vite.

A : À 16 ans j’ai gratté sur une guitare en écoutant Metallica. Je voulais être un « guitar hero ». Une passion vouée au blues et au folk, ces rythmes qui vous mettent les tripes dehors. Mon apprentissage s’est fait au Comptoir du Jazz à Bordeaux, participant à de nombreux bœufs en compagnie des grands comme Mister Chang, Lonj, Tony Stelmaszack. Ma façon de jouer est simple, émotionnelle et passionnelle.

APP : Que pensez-vous du blues et de la soul en France ?

A : Deux essences vives. Dans le Sud-Ouest on a des musiciens de haut niveau qui tournent aux Etats-Unis : Nico Wayne Toussaint, Mister Tchang, Lonj, Mathieu Pesqué. Un vrai regain d’intérêt pour ces expressions musicales. Le public demande de l’authenticité, une musique qui expulse ses problèmes et qui le fait voyager au cœur de la complainte du folklore noir.

APP : Quels ont été vos premiers émois musicaux ?

A : Ben Harper, John Lee Hooker, Robert Johnson, Bruce Springsteen… Des interprètes qui ont influencé mon jeu eurythmique. La musique australienne dite « roots » et je pense à la Diva du blues rock Dallas Frasca (la chanteuse devait se produire au Caveau des Augustins. Elle et son guitariste Jeff ont dû annuler leur tournée en Europe pour aider famille et proches touchés par le cyclone Yasi. C’est Bathroom Groovy Stuff qui les remplace au pied levé).

P : Prince, l’artiste dont je me suis approprié la musique. Ainsi que le hip-hop de GrandMaster Flash, Sugarhill Gang, Dallas Frasca et sa voix naturelle, émouvante, robuste. Son blues est détonnant !

APP : Qui sont vos modèles ?

A : Mes modèles sont nombreux et pour n’en citer que quelques-uns : Muddy Waters, RL Burnside, Buddy Guy ou Skip James. Avec Pauline nous écoutons Seasick Steve ou Watermelon Slim. Celui qui se détache du lot, c’est Sean Costello, une icône, un géant, un brillant musicien. Le blues est une chouette façon de transmettre les sentiments, les émois. Une musique d’expansion qui vient du cœur.

APP : Quel concert offrirez-vous lors de cette soirée ?

A : Il débutera par un show acoustique dans une ambiance électrique style « mississippien ». Puis des influences en vrac avec une base de Delta Blues rugueux aux notes soul, un zest de country folk nostalgique, un soupçon de R&B et des accents hip-hop. Des reprises de Freddie King, Stevie Ray Vaughan pour le côté blues, les Jackson Five et Amy Winehouse pour la soul. Nous donnerons le meilleur de nous-mêmes.

APP : Quelques mots pour votre public du Pays basque ?

P et A : Soyez nombreux à ce concert de soutien pour les sinistrés du Queensland qui ont subi la violence du cyclone Yasi et qui ont tout perdu. Laissez parler votre cœur. La somme des entrées et collecte sera entièrement reversée à une association sur place. Pour ceux qui ne pourront pas venir, il est possible d’envoyer vos dons en ligne (http://www.gld.gov.au/floods/donate.html#international). Dallas et Jeff remercient vivement pour leur soutien et compréhension les personnes impliquées dans cette tournée et espèrent recoopérer très vite avec eux et chanter pour le public français. Quant à nous, nous jouerons dans une atmosphère joyeuse et divertissante, soyez-en certain !.

 

Associations apportant leur aide et soutien :

La Souche Rock de Bayonne – Anna Prod de Biarritz – Caveau des Augustins à Bayonne


Concert Bathroom Groovy Stuff – 16 février à 21h – Caveau des Augustins à Bayonne

Tarif unique : 5€

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Réservations : 06 98 18 22 77 et 05 59 25 69 76.

 

 

Article paru dans ‘la semaine du Pays basque’ du 11 au 17 février 2011.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 18:06

Répétition générale et publique pour « Magifique » !

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Dans le cadre de son projet transfrontalier, Malandain Ballet Biarritz présentera son ballet « Magifique » conduit par l’Orchestre Symphonique d’Euskadi les 127 et 18 février au Kursaal à Saint-Sébastien, le 20 février à l’Auditorio Baluarte à Pampelune et le 24 février au Palacio Euskalduna à Bilbao.

En préparation de ces représentations, Malandain Ballet Biarritz fera sa générale mercredi 16 février à la Gare du Midi à 19h avec l’Orchestre Symphonique d’Euskadi.

Afin de partager ce moment chorégraphique et musical exceptionnel, cette soirée sera ouverte aux Amis du Malandain Ballet Biarritz et au public dans la limite des places disponibles.

Thierry Malandain associe à « Magifique » à quelques souvenirs personnels de « Casse-Noisette » « La Belle au Bois Dormant » et « Le Lac des Cygnes ». Un spectacle qui mêle l’humour, le pittoresque et le féerique. Ces ballets seront la passerelle entre le réel et l’infini que prolongera la divine musique de Tchaïkovski. La danse s’expose placide et méthodique, et l’on ressent combien le Maître de ballet a su affiner son propos.

Une chorégraphie où chacun devra se souvenir de sa propre histoire afin de soutenir ce qu’il voit, ce qu’il imagine. Magie produite ou matière brute recyclée pour la vie en formes expressives et poétiques. Le chorégraphe s’amuse, transmet la joie de danser, détourne ports de bras, arabesques ou attitudes dans les enchaînements complexes qui semblent si simples tant ils sont naturels et partagés. L’humour, la complicité, chaque relation particulière trouve ici dans la danse une part de poésie, ainsi que de multiples sentiments et sensations. Le chorégraphe artisan de la beauté, ouvert à toutes les expressions, nous promet encore une fois une belle soirée particulièrement propice à mettre en valeur ses danseurs concentrés et déterminés dans leurs mouvements.

Un programme très équilibré qui nous offrira de délicieux et irréprochables solos, pas de deux, petits pas courus, jetés, sauts et entrechats dont Malandain met en avant l’éventail infini du langage corporel.


Renseignements : Malandain Ballet Biarritz : 05 59 24 67 19


Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 11 au 17 février 2011.

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18 février 2011 5 18 /02 /février /2011 17:58

Homme, Femme… mode d’emploi ! (version la fille) … Une meuf vacharde part en croisade !

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« Homme, Femme… mode d’emploi » est un plaisant et grinçant « strip-tease » sur l’intelligence et l’introspection, tels des pavés dans la mare qui vous éclaboussent en pleine gueule ! Cette truculente comédie de Tewlik Bégar, ô combien acerbe et drôle à la fois, sera sur la scène du Colisée à Biarritz le 19 février à 20h30. Riche en rigolo-éléments, ce spectacle actionne et réactive les cellules de la mauvaise humeur du sexe faible vis-à-vis du mâle ambiant. Il brosse aussi tous les clichés de la vie de couple quelles que soient les conditions psychologiques, et de poser la question : l’homme et la femme sont-ils si différents ? Sont-ils faits pour vivre ensemble ? La comédiennes Marie Lanchas (elle joua dans la pièce « Arrête de pleurer Pénélope 1 et 2) va au cœur des méninges et de l’esprit masculins sous l’œil théâtral du metteur en scène Patrice Lemercier. Une représentation qui cible caricaturalement le sexe fort dans toute la splendeur du misandre, avec ses petits travers, ses situations « brute de décoffrage », sans prosaïsme et sur un ton sarcastique courtois. Un univers intimiste où cette chieuse romantique parle du footeux névrotique dans un huis clos d’amour, d’humour, de tendresse et de dérision. Une gigantesque réflexion sur le comportement humain, parfois secret, qui pense toujours que l’un fonctionne comme l’autre, alors qu’il est différent. Et tout cela elle l’évoque à … calotte ouverte ! Homme, Femme… mode d’emploi, c’est une version distractive de la « guerre des sexes », dépeinte avec ironie par une meuf vacharde qui part en croisade !

Homme, Femme… mode d’emploi – 19 février à 20h30 – Colisée à Biarritz

Tarifs : 20€ et 17€ (étudiants, chômeurs, enfants)

Réservations : 05 59 22 44 66 et 06 09 76 24 30

Article paru dans ‘la semaine du Pays Basque’ du 11 au 17 février 2011.

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L'ECRITURE... MA PASSION

alain-pierre pereira

 

Ma profession de journaliste culturel me permet de faire de belles rencontres artistiques dans diverses disciplines, et mes seules motivations sont spontanéité, probité, et sincérité. Mon but n'est pas de me montrer souple ou indulgent, et encore moins celui d'être virulent ou acrimonieux (sauf dans certains cas). Mes jugements seront rarement dans la négativité. Si je ne suis pas dans l'attrait ou la fascination, je préfère ne pas en parler ; pour la simple raison : le respect du travail apporté. Lucide que "toute création" signifie de mettre son énergie (car tout créateur au prime abord donne ce qu'il a de meilleur). En un mot, la seule raison de ce blog, est de vous faire partager mes coups de cœur, mes enthousiasmes, voire mon admiration et ma tendresse pour les artistes.

Alain-Pierre Pereira.

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